@JC. Allard
La situation actuelle, à chaque refus populaire d’un Etat Membre, consiste, pour le pouvoir eurocratique, à appliquer la phrase de Bertold Brecht :
"Si le pouvoir est mécontent du peuple, le plus simple est de dissoudre le peuple et d’en élire un autre..."
Plus fondamentalement, -et historiquement-, il faut se souvenir que l’UE ( elle en garde les traces , méme si elle est devenue une usine à gaz de 40 000 personnes représentant 27 EM) était initiallement, pour les pères fondateurs :
- Un club restreint géographiquement : 5 Etats Membres d’histoire et de niveau de developpement comparables
-Un club à l’objet initial restreint et ciblé (la communauté européenne du charbon et de l’acier, puis l’agriculture)
Il en va tout autrement aujourd’hui (spatialement, culturellement, dans le champ de compétences).
Et pour autant, prévaut encore aujourd’hui l’idée, issue des années 60, que des "sages" doivent se mettre d’accord entre eux , anticiper sur "l’intéret général de l’Union", pour ensuite le vendre et le faire valider par les peuples.
Cela ne peut naturellement pas, en 2008, aller sans soubresauts et rejets de greffe.