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Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 20 juin 2008 18:22
  •  DE QUELLE UNION EUROPEENNE ONT BESOIN LES EUROPEENS ?

 

 

Les orientations mondialistes sont devenues le fondement de toutes les actions que lance l’Union européenne. Ces orientations mondialistes sont nuisibles aux Européens. Autrement dit : l’Union européenne n’a pas pour objectif principal la sauvegarde des intérêts des Européens.

 

L’Union européenne doit changer si elle veut être soutenue par les citoyens : elle doit avoir pour objectif principal la sauvegarde des intérêts des Européens. Les peuples européens sont divers et en même temps ils ont beaucoup en commun, si on les compare globalement à d’autres branches de l’humanité.

 

 

Le but de l’Union européenne doit être de réunir les Européens pour qu’ainsi unis les Européens deviennent plus forts afin de pouvoir résister face aux pressions mondiales. L’Union européenne devrait toujours agir en prenant en compte les désirs des citoyens dans les États membres et en veillant à assurer la préservation des spécificités locales. D’ailleurs pour mieux identifier les besoins et les désirs locaux, exprimées de bas en haut par les citoyens, il faudrait proposer d’organiser l’Union européenne en s’appuyant sur les Régions européennes qui ne seraient pas définies d’après le critère de taille géographique, démographique ou économique « nominale » mais d’après les critères de préservation des spécificités. Autrement dit : les Régions européennes pourraient être déterminées d’après les critères directement exprimées par des citoyens, donc de bas en haut, par des critères qui optimisent la gestion et la préservation de ce qui leur est spécifique, cela pourraient donc être des critères linguistiques, raciaux ou ethniques, fonctionnels (bassin d’infrastructures, de ressources ou de production etc.) ou autres.

 

 

Une grande partie des États membres de l’actuelle Union européenne correspondent déjà à ce type de Régions européennes, les autres États membres pourraient être restructurés en plusieurs Régions européennes. L’union de ces Régions européennes autonomes dans un système fédéral pan-européen, permettrait de réunir la puissance nécessaire et suffisante pour s’opposer avec efficience aux forces uniformisantes du mondialisme afin de défendre les spécificités qui caractérisent les Européens.

 

 

 

 

  •   La véritable démocratie ne se situe ni à droite, ni à gauche, ni à l’extrême droite, ni à l’extrême gauche

 

Cette mise au point est une réaction au commentaire qui estime que les votes irlandais d’origine hétéroclite n’ont pas de valeur car ils viennent de gauche (pour certaines raisons) ou de droite (pour d’autres raisons) mais se rejoignent sur le NON.

 

 

 

Première remarque : la question au référendum est sans ambiguïtés. Ensuite les raisons pourquoi on est pour ou contre peuvent évidemment varier. Les citoyens ont droit de dire OUI ou NON d’après leurs points de vue quels qu’ils soient.

 

 

Deuxième remarque : pour respecter les règles fondamentales de la démocratie véritable, il faut être libéré des actuels positionnements dogmatiques et prétendument incontournables gauche-droite.

 

 

 

 

En démocratie véritable on met en application chaque décision d’après la majorité des voix de tous les citoyens qui se sentent concernés par la décision. Les citoyens peuvent parfois décider ce qui sur l’axe gauche-droite serait à droite parfois ce qui serait à gauche. C’est dans ce sens que la véritable démocratie ne se situe ni à gauche, ni au centre, ni à droite, la véritable démocratie agit dans l’intérêt des citoyens, selon ce que veulent les citoyens, en prenant les décisions qui sur l’axe gauche-droite ne sont pas nécessairement regroupées et peuvent être répartie à gauche et au centre et à droite : il n’y a pas de blocage doctrinal avec une position fixe sur l’axe gauche-droite. La véritable démocratie agit dans l’intérêt des citoyens qui forment la communauté. La véritable démocratie met en application de façon impartiale uniquement les décisions voulues par la majorité des citoyens, quelles qu’elles soient, ainsi en Suisse certaines décisions peuvent d’après les actuels critères français être qualifiées de gauche, d’autres de droite.

 

 

Par exemple les Suisses ont voté contre la libéralisation du marché de l’électricité pour protéger leurs sociétés cantonales de production d’électricité et de gaz qui sont publique et le resteront. L’infrastructure de distribution de l’eau est presque entièrement dans la main des communes, c’est-à-dire est publique. Grâce à la démocratie directe, les citoyens suisses peuvent garder le contrôle sur les infrastructures et tout en étant contre leur privatisation exigent simultanément que les entreprises publiques travaillent de manière efficace. En même temps le capitalisme n’est pas mis en cause en Suisse : les citoyens ne proposent pas et ne votent pas des lois pour privatiser à tout va.

 

 

Les citoyens de l’Union européenne sont victimes du lavage permanent des cerveaux de la part des politiques, qui parsèment constamment leurs discours du mot « démocratie », mais ne la mettent pas en pratique, et pour brouiller les pistes inventent des nouvelles définitions du mot « démocratie » pour se maintenir au pouvoir sous des déguisements de démocratie, eux et les cercles de pression qui les entourent. Pour ces raisons les citoyens n’y voient en effet souvent plus très clair dans ces discours à propos de « qu’est-ce que la démocratie ».

 

 

Pour évoluer vers la démocratie, il faudrait déjà que les citoyens européens sachent ce que signifie « démocratie ». Ils doivent connaître la définition de la démocratie véritable et non pas une autre définition de ce qu’est la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique que telle ou telle autre personnalité politique souhaite voir mis en place.

 

 

On ne répète jamais assez quelles sont les deux règles fondamentales de la démocratie :

  •  tout citoyen a le droit d’exprimer et de propager des opinions ou des idées quelles qu’elles soient, sans censure, sans interdit ;
  •  toute décision politique doit être respecter l’opinion de la majorité des citoyens qui souhaitent s’exprimer.

 

 

La deuxième règle signifie que lorsqu’il y a un doute toute décision politique doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer, donc le référendum d’initiative citoyenne doit être garanti sans restriction. J’insiste car toutes ces notions semblent oubliés dans la société actuelle.

 

 

 

  •  QUE PEUT-ON FAIRE ?

 

Ce qu’il faudrait, si on veut éviter que l’UE anti-démocratique ne devienne définitivement, sans espoir de guérison, une dictature technocratique pro-mondialiste, ce qu’il faudrait c’est des mouvements de citoyens qui imposeraient la mise en application de la démocratie véritable.

 

 

 

Concernant ce sujet comme concernant les autres questions qui relèvent des décisions politiques, les articles que l’on peut écrire, sur AgoraVox ou ailleurs, peuvent-ils amener les politiques qui sont au pouvoir à respecter les règles fondamentales de la démocratie véritable ? Cette question est analysée dans l’article « La France et l’Union européenne face aux citoyens : comment obtenir la démocratie ? » qui a été publié sur AgoraVox.

 

 

 

 

Quelles actions faut-il entreprendre pour obliger enfin les politiques au pouvoir à mettre en application la démocratie véritable, la démocratie dans laquelle chaque décision politique répond aux souhaits de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par la décision ?


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