Juste encore...
La CGC a notamment dénoncé l’amendement qui relève à 235 jours, au lieu de 218 actuellement, la durée maximale de travail pour les cadres et itinérants payés au forfait. Le président du syndicat, Bernard Van Craeynest a estimé sur France-2 que "c’est véritablement préoccupant pour la santé des salariés car ils n’auront droit qu’à leurs deux jours de repos hebdomadaire, plus les cinq semaines de congé et éventuellement le 1er-Mai".
"Ultra libéralisme à son paroxysme"
Il calcule qu’avec un plafond de 235 jours à défaut d’accord de branche ou d’entreprise, "même les autres jours fériés dans l’année, que ce soit le 14-Juillet, le 15 août, le 25 décembre ou le 1er janvier, leur employeur pourra leur demander de travailler. On est véritablement dans l’ultra-libéralisme poussé à son paroxysme !". La CGC compte déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) contre ce qu’elle considère comme une discrimination envers les cadres.