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Internaute Internaute 12 juillet 2008 09:19

C’est curieux qu’on omette le côté économique du mariage. Pourtant, il est aussi essentiel que le côté consensuel, familial ou spirituel. Le mariage religieux tenait les deux rôles - d’une part on enregistrait une union de deux familles opposable aux tiers quand à la propriété des biens et la filiations, d’autre part on reconnaissait l’entrée sans sa communauté religieuse d’un nouveau couple qui se jurait aide et fidélité pour la vie, avec le devoir d’élever ses enfants dans les préceptes de leur religion.

La révolution s’est emparée du côté économique, on parle bien d’un contrat civil, et a laissé de côté l’aspect religieux qui est rentré dans la spère privée. Entre les deux se situe quand-même la famille en tant que cellule de base de la société et que les démocrates n’ont pas réussi à faire disparaître. Que l’on soit religieux ou athée, la famille existe toujours ett elle existe indépendemment de l’autorité administrative que l’on doit subir par ailleurs.

L’Etat n’a eu de cesse de détruire l’institution du mariage en reconnaissant à n’importe quelle union les droits et prérogatives qui y sont attachés. Derrière cet acharnement se cache aussi la destruction de la famille en tant que cellule économique au sein de laquelle ses membres pourraient prospérer. Le dogme égalitariste a fait son oeuvre. On comprend bien que le permis de conduire ne vaudra plus rien le jour où ceux qui ne l’ont pas auront quand-même le droit de conduire. Il en est de-même du mariage. Les lois sur la fiscalité, l’héritage, les aides sociales et maintenant l’adoption s’uniformisent entre les unions libres et les mariages officiels. Les démocrates se sont sentis un peu vexé de ne pouvoir jouer qu’à la moitié du mariage et on vite inventé les sacrements religieux sans prêtre. Ainsi, le maire peut-il baptiser les enfants juste pour s’amuser à jouer à l’église sans y aller. A-t-il aussi le droit de pratiquer les mutilations sexuelles des autres religions ? Le leur refuser doit être un drame de conscience pour nos pauvres députés.
On est arrivé à un tel stade d’abandon qu’il faut passer outre les intitutions et faire avancer le mariage privé pour que la famille continue à exister. Une cérémonie de noces où sont invitées les deux familles mais où ne sont invités ni le maire ni le député serait consacrée sur le plan civil par un acte notarié sous seing privé. L’engagement fort des époux devant les leurs aura sûrement plus de valeur qu’un torchon paraphé par un clown à la Mairie. D’autant plus que le livret de famille ne sert même plus de pièce d’identité ni de preuve de filiation. Puisqu’ils ne veulent pas de nous, ne jouons pas leur jeu et ne les laissons pas rentrer dans notre vie privée.


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