Le titre avait pour vocation de faire réagir et d’alerter sur un phénomène dont on parle peu.
Le sujet de Dokdo est en soi secondaire et mineur. Ces quelques mètres carrés perdus dans l’océan ne méritent pas autant notre attention que les multitudes mourant de faim aux quatre coins du monde.
Le coeur du sujet est la montée des nationalismes dans une région pourtant vouée à la paix et la prospérité.
Et au coeur de ce problème, il y a bien l’incapacité du Japon à se débarrasser de ses vieux démons et de clore le bec d’une minorité de nostalgiques fascistes et racistes.
La Chine se livre elle aussi à un révisionnisme historique scandaleux mais institutionnalisé au niveau de l’Etat et sans la moindre pointe de racisme.
Quant aux Coréens, dont le chauvinisme légendaire n’a d’égal que celui des Français, ils n’ont vraiment pas besoin qu’on les provoque pour agiter les drapeaux. Mais jusqu’à preuve du contraire, ils n’essayent pas de le planter chez le voisin, et leur histoire se résume à la perpétuelle défense de leur indépendance et de leur souveraineté.