Cette décision ne remet pas en cause "l’égalité de traitement" entre Français et étrangers, puisque cette égalité n’a jamais existé. Il est bien évident qu’être français donne des droits (en France) que n’ont pas les étrangers. Il faut vraiment être "victime" de l’ultra bien-pensance égalitariste pour seulement imaginer le contraire.
Presque d’accord avec cette phrase de Florentin Piffard, quoique à la distinction "Français et étrangers" je substituerais "visible/invisible". Et là effectivement, aucune égalité de traitement. Les droits de l’Homme (que le France aime à déclarer ’universels", warf !) le sont pour ceux qui acceptent la norme (voir sur le même sujet l’article d’un Docdory, nettement mieux noté à l’heure où j’écris).
Faut-il condamner ce normatisme, ce conformisme ? Non, il est constitutif d’une société, de la plus "primitive" à la plus "évoluée" (notez la présence de guillemets).
Par contre cela doit peut-être nous amener à nous interroger sur notre "universalisme" et notre soit-disant "supériorité morale".