Pour se recycler, les chômeurs ont besoin d’être formés, et sérieusement. Si l’on veut que les privés d’emploi retrouvent du travail, c’est la priorité.
Or aujourd’hui, en France, seuls 7% d’entre eux (les plus diplômés, les plus jeunes et les "moins éloignés de l’emploi") réussissent chaque année à en décrocher une, courte et peu qualifiante de surcroît.
Malgré ses dires, l’objectif du gouvernement n’est pas d’investir massivement dans la formation des chômeurs mais de se servir des fonds de la formation pour financer, entre autre, des "contrats de professionalisation" bidons aux "seniors".
D’un côté on nous stigmatise, de l’autre, on nous refuse les moyens de remettre le pied à l’étrier. C’est du sadisme.