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Pipaux 5 août 2008 16:21

Tests de résistance au feu : pas de rupture
NIST : « Le NIST a chargé Underwriter Laboratories de conduire des tests sur la résistance au feu
sur des treillis similaires à ceux des tours du WTC (...) Les quatre échantillons de test ont supporté la
charge maximale appropriée pendant environ 2 heures sans céder (...) L’équipe enquêtrice a hésité
à utiliser ces résultats directement dans la formulation des hypothèses d’effondrement. En plus des
problèmes d’échelles, les incendies dans les tours le 11 Septembre et l’exposition au feu des systèmes
de planchers étaient substantiellement différents des conditions des fournaises de test. Cependant, les
résultats [des tests empiriques] ont montré que ce type d’assemblage était capable de supporter une
charge importante sans céder, pendant une période de temps conséquente par rapport à la durée des
incendies, à n’importe quel emplacement donné, le 11 Septembre « . (4)
Nous sommes d’accord avec le fait que le NIST possédait des tests complets et que les quatre
« treillis similaires à ceux des tours du WTC » ont survécu aux tests de résistance au feu « sans céder ».
Nous sommes également d’accord sur le fait que « les incendies dans les tours le 11 Septembre (...)
étaient substantiellement différents des conditions des fournaises de test ». Les fournaises de test étaient
plus intenses, et ont duré plus longtemps. Le NIST souhaiterait réaliser une série de tests pour tenter de
découvrir d’autres hypothèses à l’amorce d’effondrement. Cependant, les tests d’endurance au feu ne
donnent aucune preuve physique soutenant le concept de l’effondrement complet provoqué par les
incendies. Au contraire, ces tests montrent que les bâtiments n’auraient pas dû s’effondrer totalement.
De plus, nous connaissons des centaines de cas d’incendies dans de grands immeubles à structures
d’acier, et un effondrement complet ne s’est jamais produit.
Des experts disent qu’aucun grand bâtiment moderne à structure d’acier comme celui-ci [WTC
7] ne s’est jamais effondré à cause d’un incendie incontrôlé, et des ingénieurs ont essayé de se
représenter ce qu’il s’était passé, et dans quelle mesure ils devaient s’inquiéter pour les autres
bâtiments semblables à travers tout le pays (...) Bien que le revêtement ignifuge ait été conçu
pour résister pendant au moins deux heures à des incendies ordinaires, les experts disent que les
bâtiments de la taille du WTC 7 équipés d’un tel revêtement ne se sont jamais effondrés à cause
d’un incendie, quelle que soit sa durée. Trois autres bâtiments du complexe, les WTC 4, 5 et 6,
sont restés debout malgré des dégâts de toute nature, dont des incendies. (15)
L’expert en protection incendie Norman Glover le confirme :
Pratiquement tous les grands bâtiments subissent un incendie important au cours de leur existence.
Aucun grand bâtiment ne s’est jamais effondré à cause du feu (...) Le WTC [lui-même] a connu un
tel incendie en 1975. Le bâtiment, qui avait subi des dégâts mineurs, fut réparé et rendu à nouveau
fonctionnel. (16)
Pourtant, trois de ces grands bâtiments (WTC 1, 2 et 7) se sont effondrés totalement le même jour, et
n’ont pu être rendus à nouveau fonctionnels. Il reste encore beaucoup à apprendre ici.


Incendies de courte durée
NIST : « Les incendies provoqués par le kérosène n’ont duré que quelques minutes ». (4) « Où que ce
soit, des températures [de l’air, pas de l’acier] proches de 1 000 °C ont été atteintes pendant 15 à 20 min.
Le reste du temps, les températures calculées étaient proches de 500 °C ou en dessous. (4)
Nous sommes d’accord. Mais alors, étant donné que les incendies furent de courte durée et
inégaux, comment la structure d’acier des deux tours a-t-elle brusquement cédé sur une grande largeur
dans chaque tour, et comment l’effondrement des trois grands bâtiments du WTC a-t-il pu être aussi
symétrique et complet ? (13, 14, 17) Nous sollicitons un débat sur ces points.

8. Les incendies n’ont pas fait fondre l’acier
NIST : « Le NIST n’a en aucun cas déclaré que l’acier des tours du WTC a fondu à cause des
incendies. Le point de fusion de l’acier est d’environ 1 500 °C. En principe, les incendies de bâtiments
et les incendies d’hydrocarbures (par ex. le kérosène) génèrent des températures qui peuvent atteindre
jusqu’à 1 100 °C environ. Le NIST a déclaré des températures maximales de l’air d’environ 1 000 °C
dans les tours du WTC (voir NCSTAR 1, figure 6-36) ». (3)
Nous sommes d’accord, comme nous sommes également d’accord avec le professeur Thomas Eagar
sur ce point :
Le feu est la part la plus mal connue dans l’effondrement du WTC. Même aujourd’hui, les médias
rapportent (et beaucoup de scientifiques croient) que l’acier a fondu. On nous explique que le
kérosène atteint des températures de combustion très élevées, surtout lorsqu’il est présent en si
grande quantité. C’est faux (...) La température des incendies au WTC n’était pas inhabituelle, et
n’a définitivement pas pu faire fondre l’acier. (18)
Nous sommes on ne peut plus d’accord : les incendies du WTC ne pouvaient pas faire fondre l’acier.
Bien sûr, le NIST doit avoir des difficultés à expliquer la coulée de matériaux fondus s’échappant de
la tour Sud juste avant son effondrement, ainsi que les indices de températures bien plus élevées que
les 1 100 °C déclarés. (13) Nous proposons de débattre des explications pour les hautes températures
observées.
.


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