Cadérange mélange à son gré deux notions très différentes afin de répercuter les propos du medef.
- Il y a d’une part la fiscalité, l’impôt, prélevé par l’état ; et dans ce domaine la France est plutôt permissive ou comparable par rapport à ses voisins et concurrents :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=802
- D’autre part ce que le patronat persiste à appeler des "charges" sociales qui sont en fait un salaire différé qui n’est pas versé directement au salarié, mais à des caisses régies par un consortium patronat-syndicat.
A titre indicatif il n’y a quasiment pas de salaire différé dans les pays anglo-saxons, mais les salaires directs y sont en moyenne 50% plus élevés qu’en France.
De toutes façons les entreprises ne cesseront jamais de réclamer moins d’impôts et moins de charges, alors même que leurs bénéfices n’ont historiquement jamais été aussi élevés. Ce n’est malheureusement pas le cas des salariés dont le salaire - et le pouvoir d’achat - diminuent régulièrement !!
La vraie question ne serait-elle pas la faiblesse persistante des entreprises françaises en investissements et en recherche-développement ?