Je trouve ce film comme vous sublime.
Il fait partie de ma collection personnelle que je vois et revois. Et quand on aime on ne compte pas.
Je retiens tout de même de ce film une autre parabole. La société militarisée rend aveugle ! Il ne faut pas oublier que Fausto l’est devenu en jouant stupidement avec une grenade (elle non plus n’était pas à blanc !). Il se croit de la race des seigneurs.
Et il ne faut pas moins de ce voyage de Genova à Napoli en passant par Rome pour découvrir et confier à sa compagne, échoué après le suicide raté sur une paillasse dans un cabanon sur les pentes du Vésuve : "Je ne suis pas un lion !"
Extraordinaire désintoxication d’un être tombé dans la cuve d’un militarisme stupide et qui se découvre un simple mortel vulnérable.
Reste un second film que j’aurais attendu de Risi : la jeune femme tombée, dès son adolescence, amoureuse de ce faux héros à cheval pourra-t-elle rester longtemps aux côtés de cet homme, malgré sa prise de conscience tardive ?
Et puis ... la mélodie qui accompagne ce voyage est ravissante. Paul Villach