Un des avantages de la démocratie est la tenue d’élections où on peut théoriquement demander des comptes à nos élus et critiquer leur action sans retenue lors des campagnes électorales, y compris sur le web.
Car, durant leur mandat, chacun sait qu’ils échappent à tout contrôle des citoyens et là, cette « bonne femme », car il n’y a pas d’autre terme, veut empêcher que tout électeur puisse soulever un coin de ce voile qui cache les turpitudes de tant de nos élus et en parler publiquement sans être journaliste d’un grand média ni devoir écrire un livre.
Le web, c’est un peu la communication du pauvre et c’est à ce niveau là qu’elle attaque.
Sa proposition n’est qu’une atteinte à la liberté et ne sert qu’à protéger une certaine classe dirigeante tellement plus préoccupée par les intérêts bien compris des partis politiques auxquels elle doit son élection qu’au bien public qu’elle est sensée représenter et donc à la liberté citoyenne.
La vigilence est de rigueur face à ce type d’attaque sournoise car cette proposition de loi illustre parfaitement l’histoire de la grenouille qui s’échappe de l’eau bouillante, mais se laisse mourir lorsque la température augmente peu à peu.
L’UMP, dans la droite ligne des actions de son président, insidieusement et régulièrement, porte atteinte à nos libertés.
Il ne reste aux citoyens qu’à le dénoncer aussi fort, aussi souvent qu’ils le peuvent avant qu’il ne soit trop tard !
Dehors, madame, avec votre projet liberticide digne d’une autre époque qu’on croyait révolue !