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zinnzinn 31 août 2008 22:55

Voilà ce qui leur fait peur : « Les races non civilisées prolifiques. »

L’idée, très répandue, que la réduction de la population mondiale [ainsi que son taux de croissance] se passera forcémment par la famine, la maladie et les guerres, est issue des Relations Publiques des oligarches et plutarches, que l’auteur épeingle si bien.

En d’autres termes, l’élimination du "surplus" d’êtres humains, par moyen de négligence et de violence, serait la solution le plus « efficace » et « bon marché », selon ceux qui tiennent les reines du pouvoir.

Pourtant, il y a une autre manière de voir le problème, qui consiste à se mettre dans la peau des gens qui se « sur-reproduisent ». Pourquoi le font-ils ? Demandez à une femme qui aurait élevé 5, 10, 15 enfants si l’expérience fût une partie de plaisir !

Nous, les priviligiés des pays industrialisés, bénéficient des programmes de sécurité sociale et de retraite [pour l’instant, du moins]. Mais, quelle est l’assurance de soutien social d’un couple de fermiers dans sa vieillesse, par exemple, si ce n’est la main d’œuvre de sa progéniture et la soldarité entre générations ? Avec un taux de mortalité enfantin élévé dans une grande partie du monde, voilà pourquoi on y produit les familles nombreuses.

Vu de là, la philosophie derrière l’idée promulguée par nos Seigneurs, que maladie et violence sont des solutions acceptables en ce qui est réduction de la population mondiale, n’est pas moins que monstrueuse. Il y a trop d’êtres humains sur la planète ; ça c’est indéniable, mais la réponse qu’ils soumettent est mal pensée, même en termes de leurs propres intérêts

Le problème se situe donc au niveau de nos oligarches, et il est, au fond, d’ordre politique. La solution est on ne peut plus simple : mettre fin à la hypersurexploitation des peuples des pays non industrialisés, et soutenir le développement des infrastructures de soins médicaux et d’éducation, sur le modèle Cubain, en Amérique du Sud, par exemple [avec produits de contraception gratuits et à volonté].

Soutenus, ces populations profiteraient d’une confiance dans leur capacité de survivre, et le problème de surpopulation se verrerait peu à peu résolu. ET le monde compterait d’autant plus d’êtres sains et inventifs, pour faire marcher les économies locales, d’abord, et l’économie mondiale, ensuite, avec l’avantage supplémentaire de pouvoir faire économiser aux pays riches des $ milliards en subventions.

On ne peut plus parler honnêtement de surpopulation sans montrer du doigt ceux qui, en fin de compte, en sont responsables.


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