il faut aussi être capable de dire clairement à qui profite les violences urbaines : d’abord aux fauteurs de troubles qui s’en sont donnés à coeur joie quelque soient leurs motivations, ensuite aux médias avident « d’évènements » et de « spectaculaire » ensuite aux politiques, et oui il faut le dire, car ça leur permet d’exister, de « politiser » la société et de dégaîner leur amour des bons mots devant les télés.
A qui cela ne profite pas : à celui qui essaye de vivre dignement et difficilement et qui épargne ou s’endette pour acheter un véhicule et qui le voit cramer, celui qui est agressé, le « passant » et qui ne demandait rien à personne, à ceux qui font des efforts pour tisser des liens, et qui par leur travail « font » la société : les professeurs, les pompiers, les élus de terrains....
Pour être entendu, il faut créer l’évènement, « réveiller les politiques » et les « médias » du vide de contenu... tout est possible alors, le « système » s’alimente de lui-même...
Nous n’avons rien vu certainement, tout ce qui sera « intéressant » médiatiquement et politiquement parlant donc (ce qui forcément n’a rien de réjouissant), est sans doute devant nous...