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Savinien 5 septembre 2008 22:25

Il faut arréter avec le mythe du patron super-héros solitaire et portant à bout de bras son entreprise. Si tant est que celà ait pu exister un jour, le temps en est de toute façon révolu. Les boites, lorsqu’elles atteignent une certaine taille, sont dirigés par des équipes de cadres.Voilà la vérité. A preuve l’existence des stock-options, dont le but politique est d’amener l’élite des cadres à se dévouer aux intérets des actionnaires, et non de suivre d’éventuelles sirènes technocratisantes et/ou socialisantes. Bref, une histoire de pouvoir entre d’un coté les détenteurs légaux, en l’occurrence les actionnaires, et de l’autre, la technostructure, ceux qui font tourner la machine. Pouvoir légal contre pouvoir réel... Jusqu’à présent le pouvoir légal l’a toujours emporté en "achetant" la part la plus influente du pouvoir réel, afin de plier celui-ci à ses vues... Mais la plus grande partie de l’encadrement reste exclu des stock-options et commence à manifester quelques impatience... On ne pourra en élargir indéfiniment la base, sans mettre en péril les dividendes des actionnaires... D’où un dilemme : se dépouiller pour péréniser l’entreprise capitaliste ou bien sauver des profits en prenant le risque de voir émerger une contestation radicale, genre "c’est nous qui faisons marcher la boite, donc..."
Tout celà pour dire qu’on peut se passer aisément des riches, mais pas de cadres compétents. Autrement dit, l’argent n’est rien en lui-même, s’il ne renvoit pas à des productions, à une puissance matérielle. Que vaudrait le dollar sans l’énorme machinerie industrielle qui le soutient ? A peine plus que le prix du papier...


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