Chacun est évidemment libre de manifester contre les OGM s’il le souhaite. Le problème est ici la destruction de biens privés, en particulier de biens appartenants à des agriculteurs. Le cas de Bordeaux est emblématique : on imagine la perte financière résultant de la destruction de 2000 tonnes de maïs !
José Bovais a donc choisi une forme d’action incompatible avec le droit ; Quant à l’argument de santé, il ne tient évidemment pas, puisque ce maïs est destiné à la consommation animale ; il n’y a donc pas de possibilité de justifier ces destructions pas un risque quelconque. Il est regrettable qu’un syndicaliste se laisse emporter dans ce type d’action destructrice, alors que sa popularité lui permet de mener des actions médiatiques de façon légale.