Le contexte me paraît différent, ou en tout cas les ressources pour repartir à zéro. Chez nous, après un attentat, il nous reste de quoi repartir. Matériellement parlant, ce qui est bien maigre par rapport à la perte d’êtres chers.
Mais dans le cas d’un civil afghan qui a réellement tout perdu sauf son intégrité physique, il me semble qu’il y a une nuance.
Je conçois cependant tout à fait que qqn parte au front à l’autre bout du monde pour venger sa famille (peut-être contre des personnes qui n’ont rien à y voir. On tombe d’ailleurs dans une logique de vengeance et non de désespoir (ce que je désigne plutôt dans mon message précédent).