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Christophe Christophe 18 septembre 2008 10:42

@Luc-Laurent Salvador,

Nous pouvons tout autant apprécier le chemin parcouru dans le domaine de l’anthropologie tout en reconnaissant qu’aucune théorie n’atteint la complétude. Je ne crois pas qu’un seul anthropologue revendique une couverture complète des comportements humains dans la théorie qu’il défend.

Que vous abordiez le structuralisme, le fonctionnalisme ou tout autre branche, que nous accordions une lecture attentive de tout sujet touchant ou se rapprochant d’anthropologie, aucun ne couvre l’intégralité de la complexité humaine.

CLS a été reconnu, me semble-t-il, par les propos écris en 1962 dans la pensée sauvage qui résument le principe du structuralisme : On classe comme on peut, mais on classe. Du point de vue de la relation avec l’environnement, classer signifie reconnaître un certain nombre de discontinuités vitales. L’activité de classification représente la condition minimale de l’adaptation.

Cette approche fût aussi relevée en philosophie analytique par Quine dans de Vienne à Cambridge : Si le mythe des objets physiques est supérieur à la plupart des autres, d’un point de vue épistémologique, c’est qu’il s’est avéré un instrument plus efficace que les autres mythes pour insérer une structure maniable dans le flux de l’expérience.

Ce fût aussi une tendance marquée en sémiotique par Charles Sanders Peirce dans ses travaux sur les graphes existentiels repris par John Sowa dans les graphes conceptuels. Ce principe apparaît aussi dans les travaux en science du langage de François Rastier.

Pour rappel, la classification par genre et défférence spécifique date de la Grèce Antique, d’Aristote. Certes il existe d’autres types de classification, mais il reste indéniable que pour conserver, au fil du temps, les traces de nos propres expériences, il nous faut savoir les concerver en les ordonnant dans des catégories ; que ces dernières soient plus ou moins élastiques est un autre problème.

N’ayant pas lu l’ouvrage de Girard que vous citez, pourriez-vous faire part de l’objection de fond faite ; peut-être est-ce René Girard qui est dans l’erreur. Une objection, si elle reste irrecevable car non fondée ne peut recevoir de réponse formelle.


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