Ce qui va peut être surprendre toute la classe politique c’est la volonté des électeurs d’avoir la possibilité de se choisir un avenir plutôt que de continuer à voter par habitude. Les grandes manœuvres électorales nous avons pu en apprécier les limites lorsque le gouvernement d’union de la gauche a mis en œuvre une politique d’austérité et maintenant, lorsque nous voyons ce qu’est la réalité d’une politique ultra-libérale qui se cachait derrière un slogan racoleur.
Les électeurs qui en ont marre des promesses électorales irréalistes, inévitables dans un contexte de bipolarisation artificielle de la vie publique, vont peut être arriver à casser cette mécanique plus ou moins bien huilée qui nous oblige depuis des décennies à voter pour celui que nous pensons le moins pire.