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janequin 13 octobre 2008 08:32

Je connais nombre de Docteurs en biologie moléculaire et connaît leur bagage en chimie.Et je me rends compte qu’en dehors des modélisations à coup de rubans... ils n’osent pas aller au fond des choses. Par exemple, les chimistes ont décrypté le mécanisme du transfert de l’oxygène sur l’imine de l’arginine grâce au Fer III (qui passe au degré IV) de l’hème de la NO-synthase. Les chimistes savent aussi que toute création de pont disulfure provient d’une réaction d’oxydation, généralement catalysée par un enzyme.

Vous prétendez que le génome que Luc Montagnier a séquencé ne provient pas de la bande de gradient de densité à 1,16 g/mL ? j’aimerais bien savoir d’où son équipe l’a obtenu ? Et n’essayez pas de me mener en bateau avec les méthodes moderne de production du primer, car l’essentiel dont nous discutons ici, c’est la nature de ce qui a été trouvé en 1983, tout le reste étant facile à obtenir, grâce aux, comme vous le dites, "outils modernes de la biologie moléculaire".

"* J’ai lu l’abstract et donc il existe des microparticules qui induiraient des mécansimes d’apoptose. Pourquoi pas mais si on élargit cette observation comme vous semblez le faire, toutes les infections virales devraient passer par ce genre de mécansime ? Donc tous les symptomes associés à des maladies virales devraient être identiques... Votre argument n’est pas assez specifique. Les microparticules que vous citez ne sont pas spécifiques du virus HIV mais de tous les virus suite à leurs sécrétions par les cellules (je suppose que vous faites référence par analogie aux enveloppes virales). "

Votre conclusion est très intéressante, car il est fort possible que tous les réttrovirus soient justement des particules légèrement infectieuses - que l’on peut donc
cultiver et que l’on peut "transmettre", ainsi que l’a montré Luc Montagnier en 1983 pour le LAV - mais qu’elles apparaissent en quantité importante lorsque la cellule est soumise à un stress oxydant particulier.

J’ai été frappé de constater, depuis que j’étudie le problème, que toutes les personnes séropositives, puis atteintes du Sida, ont été systématiquement en contact avec des sources de peroxynitrites, qui se forment avec une constante de vitesse de 10^10 mol-1.s-1 à partir de monoxyde d’azote et d’ion superoxyde. Je peux vous en fournir la liste et les références.

Et, comme l’importance de ces peroxynitrites au niveau de la cellule n’est connue que depuis une dizaine d’années, il me semble normal qu’au début, on soit passé à côté, et cela en toute bonne foi.

J’aurais également aimé que vous réagissiez aux propos que je tiens sur la thérapeutique, ainsi que sur la nature des anticorps détectés au-dessous du cut’off, avec les références scientifiques qui le montrent. Evidemment, une démonstration qui utilise "we believe" ou "it may be" n’est pas valable, même si elle provient des plus grands biologistes.

Bien cordialement


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