L’activité dominicale se justifie quand il s’agit de services aux personnes ne pouvant être différés.
L’Etat a déjà autorisé suffisamment de brèches dans cet " acquis social " qu’est le repos dominical pour que cessent les offensives insidieuse des groupes de pression qui utilisent la déréglementation pour défendre des intérêts particuliers.
Aux uns et aux autres, il faut peut-être rappeler, comme l’exprime clairement un arrêt de la chambre criminelle de la cour de cassation, que " la règle fixant au dimanche le repos hebdomadaire a été prise dans l’intérêt des travailleurs, hommes ou femmes, et constitue un avantage social. Son application n’est dès lors pas de nature à entraîner une discrimination directe ou indirecte au détriment des uns ou des autres ".
Le droit au travail le dimanche ne doit pas primer sur le droit au dimanche lui-même. Au-delà de la question juridique, c’est une question qui concerne chaque personne comme consommatrice.
Chaque fois que nous préférons faire nos courses en semaine, nous offrons un dimanche à une famille.