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Odile Odile 16 octobre 2008 12:19

J’oubliais l’article : 

Un Nobel anti-parisien - Le Clézio, l’ami public
« Le Nouvel Observateur » du 16 octobre 2008.

Voici qulques extraits suggestifs :

Le lendemain de l’attribution du Nobel de littérature, Houellebecq et Lévy étaient les invités de France-Inter. Interrogés sur Le Clézio, le premier a bredouillé qu’il ne l’avait jamais lu et le second s’est tu. Leur silence était éloquent. Il exprimait tout ce qui sépare les « ennemis publics », qui sont des stratèges de la communication et ont un fiévreux souci de leur image, de l’auteur de « Désert », qui se cache pour écrire et ne s’est jamais préféré. C’est un candide, et ils sont si rusés.



Mais le fossé est plus profond. Houellebecq et Lévy adorent leur époque, à laquelle ils collent parfaitement et dont leurs livres, pourtant différents, sont les miroirs grossissants ; Le Clézio la déteste, la fuit, la combat, c’est, ont dit les Nobel, « un écrivain de la rupture ». Il préfère les maisons en pisé du Michoacan aux gratte-ciel de New York et les mirages des mondes disparus aux chimères de la mondialisation. Pour avoir osé, il y a vingt ans, célébrer, avec « le Rêve mexicain », le génie de la civilisation aztèque, avant que les troupes espagnoles n’en eussent éradiqué les oeuvres et les mythes, Le Clézio fut traité de « barbare païen » et d’apologiste du « fascisme aztèque » par Guy Scarpetta dans « Globe » ; et pour avoir donné une nouvelle à la « Revue d’études palestiniennes », « le bon sauvage » fut, dans le même « Globe », accusé par Bernard-Henri Lévy d’être « un anti-sioniste déchaîné ».


http://bibliobs.nouvelobs.com/20081015/7810/le-clezio-lami-public#


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