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Probité 17 octobre 2008 02:52

Pour décrire l’absurdité de la situation, les articles ne manquent pas.

Mais pour apporter une réflexion sur des solutions envisageables, il faut nécessairement construire (ne serait-ce qu’un idéale !).
Et là, il faut faire preuve de création (je soumets ci-dessous des pistes, elle sont contestables, mais les concepts ne sont pas arrêtés, ils demandent à être développés).
Proposez d’autres idées, des moyens de mise en oeuvre ou de mobilisation...
Le partage peut aboutir à des perspectives de changements ? Des concepts peuvent naître ?
Mais, êtes-vous prêt à réaliser des sacrifices (dans votre vie personnelle ou professionnelle) pour défendre des idées naissantes ?
C’est une question essentielle, au regard des faibles mobilisations constatées ces derniers temps, pour de nombreux sujets essentiels, je m’interroge !

 En attente de commentaires. merci d’avance.

Commentaire sur l’article suivant : (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45768),


> Les paradis (fiscaux) perdus
				 				par Probité (IP:xxx.x33.229.12) le 17 octobre 2008 à 01H15 				
				

								
				 					

Concernant les paradis fiscaux,

Je ne pense pas qu’ils seront perdus, malheureusement.
Effectivement, dans le système capitaliste, les paradis fiscaux sont indispensables.
Ils permettent de réintroduire dans l’économie mondialisée, les liquidités d’argent sale (fraudes fiscales, trafics d’armes, trafics de drogues, prostitution,…) qui aujourd’hui sont indispensables au bon fonctionnement de cette économie, notamment au regard des sommes générées.
Le secret des paradis fiscaux permet également la création de sociétés fictives, nécessaires au blanchiment cette argent, mais aussi au détournement d’argent public comme par exemple :
les marchés truqués, le trafic d’influence, le paiement de rançons à la suite d’enlèvements,... (lire : « Rélévation$ » de Denis Robert)
Les fanatiques du système capitaliste (sociétés transcontinentales privées du commerce, de l’industrie, de la banque, et des services en concertation avec de nombreux dirigeant politique) ont mis en place un système très élaboré(1), sans contrôle (aucune possibilité de contrôle par le citoyen) : Les chambres de compensations ou « clearing house ».
Ces organismes (sociétés) servent de méta-banque afin de garantir la bonne fin des transactions financières entre banques qu’elles soient dans un paradis fiscale ou pas (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/C...). Elles n’ont pas pour rôle de contrôler la légalité des transactions effectuées.

Une piste de réflexion, en dehors de la suppression des paradis fiscaux, serait de contraindre ces chambres de compensation à un contrôle par des organismes souverains (voire de nationaliser), permettant ainsi une vérification stricte de toutes les transactions sur toute la zone Européenne (Ca n’est pas compliqué à faire, il faut juste une volonté politique. L’Europe serait à même de le faire par un vote à la majorité).
Mais cela ne peut être viable que si l’on régule la spéculation, particulièrement en ce qui concerne les zones en dehors de l’Europe.
Encore faut-il que les citoyens soient correctement informés et qu’ils le souhaitent !!!


Touchant à la régulation de la spéculation,

Avant d’aborder ce point, il est nécessaire de cadrer l’usage des termes utilisés.
Pour comprendre la spéculation, il est nécessaire au préalable de définir les mots suivants :
Commerce : échange de biens ou de services en êtres humains. Il peut être réalisé sous forme de troque ou par l’intermédiaire de monnaie (une marchandise ou un service = Monnaie ou service = une marchandise ou un service), un échange équitable, où l’argent, si elle est utilisée, n’est qu’un intermédiaire qui facilite l’échange.
Capitale : Le tiers dispose d’un capital (une somme d’argent), il achète une marchandise ou un service à un tiers. Il le revend et en tire une plus-value ou profit (Monnaie = marchandise ou un service = Monnaie + plus-value).
Cette plus-value est l’hydromel des fanatiques du système capitaliste (ces derniers paient même des « traeder » pour ça, et cher).
En dehors de la question qui est de savoir si cette plus-value est justifiée (les convictions politiques de chaque citoyen arbitreront), il est nécessaire de s’interroger sur la finalité de la démarche du système capitaliste. La soif de profit ayant engendré des crises économiques et en particulier, celle que nous subissons actuellement, oblige à quelques questions :
D’où viennent ces plus-values ? Sont-elles justifiées ? Qui les a engendrées ? A qui elles profitent ?
Une réponse est régulièrement avancée par les adeptes de la « fabrication du consentement » (Lire « Propaganda » de Edward Bernays éd. Zones) : le « bénéfice » est justifié et c’est un postulat ! (les argumentations ne manquent pas pour argumenter cette thèse).
Néanmoins, dans ce système, il est aisé de constater, que la plus-value engendrée, profite de moins en moins à celui qui est productif (qui créé), qu’à celui qui investi (l’improductif ou le rentier).

Une nouvelle piste de réflexion, pourraient être de prévoir la taxation les transactions boursières, non pas comme le préconisait Tobin de 0.5 à 1 %, mais de 5 à 10 % (En France, la taxation moyenne sur les revenus représente environ 7%, pour les citoyens en activité - la taxation nécessaire, d’une personne en activité serait-elle plus justifiée que celle d’une autre personne qui fait spécule ?).
Les besoins nécessaires pour la mise en œuvre de telle décision sont enfantins, une ligne de programme (informatique) dans les procédures actuellement en cours au niveaux des chambres de compensations suffirait (un débutant serait en mesure de la réaliser).
Cette solution permettrait de contraindre les rentiers à investir, dans des marchandises ou des services de qualités, avec des objectifs à long terme ; et non dans une perspective de profit à court terme avec comme seul but : la maximisation des profits.
Enfin, je pense que ces deux pistes de réflexion sont indissociables, sous peine de se voir réduites à néant.

En conclusion, en imaginant que de telles décisions soient prises dans ce sens, une question reste en suspend :
Dans les années à venir, les ressources de notre planète seront-elles suffisantes pour « encaisser » un tel programme ? Cela est moins sûr ?

Une nouvelle réflexion s’ouvre, en interdépendance avec celle qui nous occupe ! mais un nouveau paradigme est prêt : la technologie !

(1) : A l’origine initié par les banques privées ou publiques, l’évolution informatique aidant. Aujourd’hui, les principales chambres de compensations dans le monde (dépositaires de titres), ont leur siège en Europe : le Luxembourg et la Belgique. Les titres échangés dans ces organismes sont de l’ordre du trillion de dollar par an (1018 soit 1 000 000 000 000 000 000 $).




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