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R.L. 16 octobre 2008 12:33

Vous ne faîtes pas la différence entre Capitalisme et Libéralisme, ce qui est très révélateur. Ce dernier est contre les monopoles et oligopoles, y compris lorsqu’ils sont aux mains des capitalistes. Pour les vrais libéraux (que je ne suis pas du tout non plus), la concurrence de Bruxelles et de Wall Street n’est pas libre et est totalement faussée, pour se moquer de leur déclaration. Même A. Smith cherchait l’équilibre capital-salarié, et n’était pas opposé à un État aux attributions non négligeables...
En outre, parler du Capitalisme et faire abstraction du rôle de la monnaie et de sa création conduit déjà à l’impasse, tellement les dés sont pipés dès le départ ! Le transfert du pouvoir monétaire (par trahison jamais dénoncée) des États vers les banquiers conduit à la dette perpétuelle aberrante et monstrueuse !

Vous écrivez que "Le libéralisme ultra est précisément suicidaire et liberticide telle est la première conclusion que l’on doit tirer de la crise."
Alors il existe aussi un communisme ultra ! Peut-être celui de Staline ?
Et ne me répondez pas que le Capitalisme a fait moins de mort. En ne partant que des guerres de l’opium (entre 120 et 140 millions de morts) et des famines coloniales (Mike Davis) pour arriver aux guerres actuelles (Socrate : "Toutes les guerres ont pour objet l’argent.") pour l’énergie et la suprématie américaine...

Conclusion à tirer ? Nous sommes nombreux à l’avoir déduit de ce qu’on vit, depuis longtemps !
Rien ne résume mon état d’esprit que la phrase de Lewis H. Lapham : "Le génie du capitalisme consiste justement dans son manque de moralité. Par définition, le capitaliste ne peut pas se permettre de se fier à autre chose qu’aux résultats financiers".

Par veulerie et démission (au mieux), les socialo-bobos-libéraux, squattant la rue Solférino depuis 25 ans, ont trahis depuis leurs électeurs, comme Jospin lorsqu’il sortit cette insannité : « Ce n’est pas par la loi qu’on va réguler l’économie ».
Mais alors par quoi ?!


A partir de ce constat, de ce postulat, je laisserai la parole à Dávila Nicolás Gómez :
"Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite."
A moins de citer John Maynard Keynes, dont la pensée avait permis le compromis, l’équilibre entre capital et salariat, période qu’on appela "Les trente glorieuses", incarné par le programme du CNR et que le chien de Kessler et bien d’autres de ses semblables appelent à la destruction :
"Le capitalisme est cette croyance étonnante que les plus mauvais des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tous".


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