• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Marc Bruxman 8 décembre 2008 23:28

Votre article n’est pas inintéréssant en soi. 

Car ce que l’on appelle aujourd’hui libéralisme n’est pas du libéralisme. Le vrai libéralisme c’est un libéralisme économique doublé d’un libéralisme social (pas de lois sur les moeurs, pas de morale, ...).

Avec juste des lois minimales pour garantir l’essentiel (pas de meurtre, pas de vol, pas de viol, etc, ...). Selon une règle simple, ce qui ne nuit pas à autrui ne doit pas être interdit. 

Maintenant vous semblez dire que c’est utopique car des gens vont nécéssairement critiquer ce système et donc il ne pourra pas se maintenir. Et la c’est vrai que une fois le système libéral installé, la démocratie devient paradoxalement dangereuse pour lui car des gens pourraient réclamer des exceptions et les obtenir. 

Et c’est typiquement ce qui se passe aujourd’hui : Pour contenter les arméniens, on saborde la liberté d’expression, mais on l’avait fait avant pour les Juifs en rendant le négationisme illégal (alors que le négationisme est juste la preuve de l’immense bétise de celui qui est négationiste et qu’il n’y a pas de lois qui interdise d’être con !). 

Finalement le problème c’est que si l’acte de création du libéralisme est politique (il faut faire table rase sur toutes les institutions et le conservatisme), son avènement devrait signifier la fin de la politique en tant que telle vu que d’une certaine façon les politiques n’ont plus beaucoup de travail une fois le libéralisme correctement installé. Sinon au moindre coup dur, on risque de trouver une bonne raison pour revenir en arrière. 

Ainsi Voltaire a dit : "Je combattrai toujours vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer". C’était une pensée très sage et éclairée. Entre temps, un certain Hitler a commis des crimes atroces et un génocide dont l’ampleur dépasse l’imagination. Avec 6 Millions de morts, il y avait la un crime qui allait frapper les esprits et il est clair qu’il fallait éviter à tout prix que cela se reproduise. Mais plutot que de travailler de façon positive et d’inqulquer des valeurs de libertés (qui si elles avaient existées en Allemagne auraient empéché l’holocauste) on a choisi de revenir sur la liberté d’expression. Le traumatisme de la seconde guerre mondiale nous as conduit à renier une partie de nos valeurs héritées des lumières. 

Et ce n’est qu’un exemple. La consommation de drogue par exemple ne nuit pas à autrui. Si je prends de la drogue, je me fais du mal à moi même. Or aucune loi ne m’interdit de m’autoflageller, donc je dois pouvoir me droguer. Mais la encore, la peur des dégats occasionnés par la drogue a fait que l’on a interdit celle-ci. Instaurant une prohibition qui a un cout social très élevé. 

Alors le travail est à refaire, il faut revenir au vrai libéralisme, mais une fois que l’on y sera parvenu, il faudra dans un dernier acte politique mettre en place une constitution et des structures légales qui rendent tout retour en arrière très difficile. Et cela se fera également par l’éducation. C’est en enseignant sur les méfaits de l’étatisme et en montrant ses revers que l’on gagnera la bataille. 



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès