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ddacoudre ddacoudre 25 octobre 2008 22:21

Bonjour jimd

Merci pour ton commentaire. Il illustre bien qu’il y a deux approches de cette notion de marché, celle que tu soulignes, le lieu où nous nous rendons pour acquérir ou vendre les biens que l’on désire. C’est le marché traditionnel comme celui que l’on trouve dans nos villages. Et il n’est pas une obligation mais une facilité d’échange. Nous pourrions avoir comme habitude d’aller chercher nos biens finis chez les producteurs. Ce serait certes compliqué et moins pratique que les marchés ou super marchés et tous les commerces de distributions.

Mais la notion de marché au sens capitalistique, n’est pas un lieu mais un rapport entre ceux qui offrent et ceux qui demandent ou vice versa car c’est de cette rencontre que vont se fixer la quantité de produits ou services qui se mettrons en places et de cette rencontre se fixerons les prix.
C’est ainsi que la loi du marché signifie que l’on laisse les individus s’opposer ou se compléter sans autres règles que celles que fixeront leurs désidérabilités.

Il a été ajouté dans le cadre d’une concurrence loyale, ce qui de fait rend caduque la loi du marché car il n’est plus libre mais encadré par les règles de concurrences.

D’autres ne veulent pas d’intervention de la puissance publique pour fixer des règles qui modifieront les comportements des offreurs ou demandeurs en entraînant une modification de la valeur des biens et services etc.

Ce marché là c’est celui des débats idéologiques qui en déterminants les choix politiques que se choisissent les hommes ou les citoyens pour nous ils entraînerons de fait une modification des relations entre offreurs et demandeurs.

c’est ainsi que le code du commerce, le code d’imposition, le code du travail etc. influencent le comportement des individus et rend illusoire la liberté du marché.

Mais l’on peut considérer que toutes les interventions quelles que soient leurs natures ou leurs sources (publiques ou privé) font partis intégrantes des relations humaines et partant de là se justifient par les rapports humains et les règles sociétales en vigueur ; car c’est cela qui s’observe dans la réalité des échanges mondiaux et donnent donc une valeur éthique à l’offre et la demande

Dans ce cadre là le marché est une notion impropre pour définir les relations humaines qui découlent de l’activité économique, puisque l’on est dans une activité sociale dans laquelle la vision individuelle de l’intérêt privé est largement insuffisante puisqu’il y a de fait une auto complémentarité qui exige une contrainte volontaire et une organisation politique du long terme.

Certes c’est plus simple de parler de marché sauf que beaucoup de français comprenaient ta conception du marché alors que l’autre version consistait à priver les citoyens de la possibilité d’être des acteurs sociaux de poids dans ce marché, non pas à cause d’une réalité économique ou comptable mais à cause de la disparition d’une idéologie politique ; et là on est loin de l’achat d’une paire de chaussure.

J’espère que cette petite discussion aura apporté un éclairage supplémentaire.

cordialement.


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