"Clairement le ralentissement de l’activité économique réduit ses impacts sur la nature. "
Pas forcément, une entreprise aux abois, comme il en existe beaucoup aujourd’hui, est la première en lice pour perpétrer des catastrophes écologiques. Ou encore, les industriels voyant leurs marges fondre vont encore réduire un peu plus la durée de vie de leurs produits, exacerber le pousse à la consommation.
Mais il est clair que le coup de frein à la consommation et au gaspillage n’est pas dénué d’intérêt d’un point de vue écologique.
Il est au final trop tôt pour juger si la crise est bénéfique ou neutre d’un point de vue écologique.
"La question est : la décroissance est-elle la seule voie possible pour sauver la planète ?"
La planète tournera toujours, hominidés ou pas. Quoiqu’il en soit, s’il est avéré que nous pratiquons des excès et que la technique n’y supplée pas, la décroissance se fera volontairement peut-être, mais très certainement par voie de fait.