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Serge ULESKI Serge ULESKI - littérature et peinture 12 novembre 2008 08:17
Au bas mot... Obama

 

 

 Ou l’excellence d’une candidature et d’une campagne sans programme

 

 

 ____________

 

 

 

 Suite à la victoire de Barack Obama, et face à tous les changements attendus (ou mal-entendus ?)

 

 

A quand...

 

 L’énumération de tout ce qui...

 

 dans la société américaine et dans la politique étrangère des Etats-Unis,

 

 ne changera pas sous la présidence Obama...

 

 

 

***

 

 

 Voici quelques pistes...

 L’Irak, l’Afghanistan, la pauvreté et les inégalités dans la société américaine, Israël-Palestine et la politique du "as little as possible", la crise financière en attendant la crise économique, la peine de mort, In God we trust, la rivalité idéologique et économique Europe-Etats-Unis, la gestion de la relation avec une Chine devenue "Hyper-puissance financière et économique", l’Otan et la Russie...

 

 (N’hésitez pas à contribuer à cette énumération ! Pour cela, utilisez la fonction "commentaires" !)

 

 

__________

 

 

Et dans l’attente...

 

Qu’il soit permis de dire, ici, que Barack Obama, avant d’occuper la Maison Blanche en janvier, pourra longuement remercier les politiques de ces trente dernières années, de Reagan à Bush, en passant par le couple affairiste des Clinton car, si ces politiques n’avaient pas finalement condamné des pans entiers de la société américaine blanche à partager le sort de la grande majorité des noirs dans les domaines de la santé, de l’éducation, du logement et des salaires, jamais Obama n’aurait été élu...

 

La crise financière étant le dernier clou dans le cercueil des républicains, de la présidence en lambeaux de Bush, les Américains n’ont rien trouvé à sauver ; et les élites économiques et financières dangereusement discréditées, elles, ne se sont pas gênées pour financer la campagne d’Obama au-delà de ses espérances car... elles ont très vite compris que Barack Obama, l’homme sans passé, l’homme neuf, était seul capable de les sauver eux tous.

 

Au crédit de Obama, toutefois : l’excellence de sa candidature ; une candidature sans programme, certes ! mais néanmoins parfaite* ; dans le cas contraire, crise ou pas, les Américains n’auraient vu en Obama qu’un noir de plus (et de trop), avant de s’empresser de lui opposer une fin de non recevoir ; et son propre parti n’aurait pas été le dernier à le faire.

 

Et puis très lisse et très policée la candidature de Obama. Sortie tout droit d’un casting pour une pub de la Silicon Valley : Microsoft, par exemple ; world company, world people, world President pour un monde... "world", cette candidature ?

 

 

 ***

 

 

 Nul doute, Obama aura bénéficié de circonstances exceptionnelles ; les Clintons le savaient : il suffisait de se baisser pour ramasser la victoire - eux qui n’étaient pas disposés à laisser le premier noir venu de nulle part la leur rafler.

 

 Aussi, ne nous réjouissons pas trop vite : la question raciale demeurera encore et pour longtemps, au coeur de la société américaine, indissociable de son fonctionnement, les appartenances ethniques étant un critère absolu de détermination et ce, bien avant celles de la classe sociale ou du parti politique auxquels on peut appartenir.

 

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