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civis1 civis1 11 novembre 2008 12:49

Ce Post de réflexion générale s’adressait plutôt à l’article qu’au commentaire : toutes mes excuses

Voilà une  nième exégèse à partir des chiffres !

 Je me pose  quand même quelques questions surtout lorsque pour rester dans une analyse de surface, l’auteur présente le modèle de la « compression » et de l’alignement par le bas comme étant la solution.

La métaphore du trou noir où devrait s’engloutir le salaire des fonctionnaires me paraît quand même assez sidérante !

 Faut-il se catastropher ? Et si l’analyse de la situation l’exige par qui nous est servi ce catastrophisme ? Par ceux qui s’inquiétaient depuis longtemps de la dérive du système et prévoyaient la catastrophe ? Par ceux qui ont intérêt à l’amplifier pour faire écran ? Où tout simplement par ceux qui n’ont pas compris et restent dans la même logique ?

 A quoi sert d’essayer de réfléchir à partir de données pas plus fiables ni moins fictives que les créatures de l’ingénierie financière sorties d’un seul coup de terre ?

Il  y a bien sûr une anxiété légitime à essayer de mesurer dans ce système là ce qui serait « l’ampleur des dégâts » mais concernant l’impact socio-économique et politique du déraillement financier auquel on assiste comme impuissants, tant  qu’à remettre les choses à plat,  ne faut-il pas d’abord se poser la question  de l’origine et de la fiabilité statistique des chiffres que l’on assène quand on a la prétention de faire comme un état des lieux ?

 Concernant la dette publique par exemple, on entendait des propos strictement inverses et parfaitement crédibles il y a une quinzaine de jours sur France Culture qui avait invité un éminent spécialiste en matière.

Avant d’essayer de trier le linge sale il me semble que  les questions préalables restent :

1) Celle  du cadre dans lequel on essaie de les faire parler et de la logique dans laquelle cette démarche s’inscrit.

2) Celle des objectifs poursuivis par les argumentaires inflationnistes ou déflationnistes ou autres…  

Ceci dit, est-ce qu’il faut encore  chercher dans quelle proportion les chiffres sont faux ?  Et puis, finalement, qu’est-ce qu’un chiffre ? Des diodes qui s’affichent sur des écrans logés dans des régions comptables inscrites dans quel marbre et dans quel ciel ? Où trouvent-ils leur légitimité et leur puissance celle qui serait à l’origine de la dégradation généralisée de l’activité ? De leur incapacité à servir le commerce plus que l’échange et la production de bien réels ?

Pour un égaré dans le désert une datte ou un litre d’eau valent bien plus que tous les lingots et dollars du monde réunis.


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