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ObjectifObjectif 21 décembre 2008 01:57

@ l’auteur :

Le danger de la situation actuelle est lié aux réactions émotionnelles (peur, tristesse, colère) de masse. Et tout est fait dans le système d’éducation/de dressage pour créer des failles émotionnelles qui créent une dépendance au système économique et politique.

L’ironie de la situation financière actuelle est qu’elle touche surtout les personnes qui croyaient aveuglément en la valeur de l’argent.

Pour les autres, cela va-t-il changer les choses importantes de notre vie ? La manière dont les plantes poussent pour nous nourrir, dont le pain se fabrique ?

En confiant l’argent aux banques, chacun soutien le système financier moribond. Pour abréger ses souffrances, le plus rapide serait de chacun retirer l’argent de sa banque. Seule la peur peut nous en empécher, soigneusement entretenue par les pouvoirs qui en bénéficient.

La seule solution à la crise qui s’annonce réside dans la prise de conscience de la responsabilité et du pouvoir personnels, à l’échelle individuelle :


- Prendre conscience de ses dépendances liées aux émotions enfouies (peur, tristesse colère), pour se libérer des propagandes de masse et penser librement et objectivement :

cf. www.thierrycros.net/ParcheminAccordsTolteques.html et le livre d’origine.

Le livre de Laurent Gounelle peut être une autre entrée en matière, selon les inclinations personnelles.


- Au niveau global, les conditions suivantes me semblent nécessaires pour se rapprocher d’un système stable à long terme :

C1- Que les monnaies soient indexées sur les salaires moyens : la seule valeur importante d’un système d’échange international est le travail humain, le travail humain a la même valeur partout. C’est la seule valeur d’indexation qui permet de rappeler que le système financier n’est qu’un outil pour une meilleure vie des humains ;

C2- Que le capital humain des employés soit intégré dans le capital des entreprises au titre des apports, au même titre que les autres valeurs. Les assurances savent parfaitement estimer le capital d’un humain. Tout humain dispose au minimum d’un capital égal au salaire moyen multiplié par son espérance de vie de travail. Ainsi, l’humain reprendrait le pouvoir sur les concentrations financières artificielles. Bien sûr, tous les apports en capital, quelle que soit leur nature , doivent être rétribués également et donner les mêmes droits de vote ;

C3- Que chacun ne puisse préter que ce qu’il a. Un prêt ne crée pas de valeur, il ne doit donc pas créer artificiellement de monnaie, et il ne peut donc être que sans intérêt. Sinon, il s’agit d’un apport capitalistique en monnaie à une entreprise, qui sera rétribué en tant que capital sur la création de valeur éventuelle de l’entreprise  ;

C4- Que les actions d’entreprises et tous les stocks de matières soient évalués au prorata de la valeur des échanges réels, comme pour les rêgles d’évaluation comptables des entreprises. Si une entreprise évaluait ses stocks de matière ou de produits comme les actions à la bourse actuellement, en valorisant l’ensemble du stock à la valeur de la dernière vente d’une unité, le responsable irait directement en prison ! Une bourse d’échange ne doit pas créer artificiellement de monnaie ;

C5- Que le système politique représente enfin le peuple, en s’inspirant des principes originaux de la démocratie, introduisant du hasard dans les processus électoraux, afin de déjouer des plans de contrôle des masses par les émotions. cf. clerocratie

C6- Que les minimums vitaux (nourriture, logement, santé, éducation) soient assurés par l’état, à partir d’un prélèvement de type TVA, automatiquement indexé sur les dépenses réelles d’une nation. Les salaires humains ne doivent subir aucune charge directe. La TVA est neutre dans les échanges internationaux ;

C7- Que toute personne puisse être banquier si elle le souhaite. Aujourd’hui, la profession de banquier est protégée, sans raison. La rémunération ne peut être que forfaitaire sur les opérations, puisque les intérêts sont nuls. L’argent mis en dépot sur un compte reste la propriété du déposant, comme dans un coffre. Le banquier n’en assure que le dépot, la conservation et la restitution.

C8- Que toute création de monnaie ne puisse être faite que par l’état, dans 2 conditions :
 * par attribution d’un capital à toute naissance et à toute arrivée à l’age adulte ;
 * par attribution d’une part égale à chaque humain adulte.

Toute suggestion constructive sera bienvenue !




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