@ JPC45, nous ne croyez pas à la solidarité inter générationnelleQui vous a soigné quand vous étiez enfant ? La solidarité inter générationnelle commence là. La question n’est pas d’y croire ou pas. S’il n’y a pas de solidarité inter générationnelle, il n’y a pas de lien social. Cela va dans le sens de ce à quoi l’on assiste aujourd’hui, où tout est argent, tout se vend, tout s’achète.
Laissez moi expliquer comment, à l’aide d’une métaphore, je perçois les fonds de pension.
Cotiser à un fond de pension c’est un peu comme si l’on achetait une maison en viager, en payant à tempérament. Au moment du départ en retraite, comme on n’a pu se payer qu’une toute petite maison, le loyer qu’elle rapporte n’est pas bien grand. Mais c’est là l’astuce, le deal : le fond de pension vous rachète en viager sur votre tête, comme prévu dans le contrat, cette toute petite maison en contrepartie d’un loyer un peu plus fort. Quand vous décédez, la petite maison appartient au fond de pension. Normal !
Compte tenu que la gestion du machin s’apparente à celle d’une usine à gaz, qu’il y a des aléas énormes sur un temps si long, que l’on est pieds et poings liés à l’organisme, lequel pratique une transparence qui lui convient, on se dit qu’il faut être sacrément naïf pour se mettre dans un truc pareil.