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xa 17 novembre 2008 12:32

"Avec ce levier, il ne fallut pas attendre longtemps pour voir arriver sur le marché des acteurs proposant des biens immobiliers « garantis » par la propre valeur du bien et pire encore, sur la hausse spéculative des valeurs."

Petite correction.

Les prêts subprimes en cause dans la crise sont commercialisés depuis 1993. Les prêts immobiliers garantis par la valeur du bien et la hausse de cette valeur, c’est "l’axiome" américain depuis les années 60. C’est très antérieur à la crise.


"Changer les normes comptables"

On rappellera aussi que la norme que vous préconisez (la non valorisation au cours du jour dans les bilans des participations) était la règle avant Enron. Et qu’elle est à l’origine de nombreuses crises, elle aussi, dont celle de 2001.

Les journaux ont relativement peu parlés des problèmes des survaleurs. Hormi FT, qui s’est faite brocardée en place publique, qui a parlé des survaleurs des assureurs, des banques, des sociétés industrielles ? Tout le ménage s’est fait discrètement, dans le secret des conseils d’administration. Et même si les infos sont accessibles via les publications annuelles, et les actionnaires ont été mis devant les faits, le commun lui n’en a pas eu conscience.

Donc changer à nouveau le thermomètre pour revenir à l’ancien....

Sur les ventes à découvert, les interdire revient, aussi, à interdire à un agriculteur (marché des matières premières) de prévendre sa production (c’est une vente à découvert). C’est aussi pour cela que la VAD n’a été interdite que pendant un temps limité et que sur certaines valeurs (et non globalement comme vous le dites) afin de limiter la volatilité de ces valeurs. Les autres valeurs, elles, ont pu être vadées sans aucun souci.


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