Je n’y comprends rien, ou ce que j’y comprends me déçoit, me donne la preuve qu’il y a toujours des gens -éventuellement très minoritaires- qui ont le don mettre de l’huile sur le feu en embrouillant les tentatives de clarification et d’entente.

Peu me chaut que la notion de race ou d’ethnie intègre ou non des dimensions scientifiques génétiques. Ce que j’observe depuis que je suis né c’est qu’il y a des gens qui partagent un même aspect visuel, qui ont des traits communs. Peu m’importe que ce soit le mot "race" ou le mot "msinwdiisn" qui soit convenu entre francophones pour désigner ce fait. Ce qui compte c’est que je sache mettre un mot sur ce que je vois. Ainsi, je peux dire que ma mère est de "race "ou de "msinwdiis" blanche ou caucasienne pendant que mon père est de "race" ou de "msinwdiis" jaune ou asiatique.

Une fois cette nommination faite, il pourrait ou non me venir à l’esprit de comparer -selon mille critères- ces deux races dont je suis un mélange. Il se trouve que si j’ai décelé des tas de différences, aussi bien culturelles que psychologiques que physiques, ça ne m’a jamais conduit à considérer que l’une valait globalement plus que l’autre, que l’une avait plus de droits que l’autre, que l’une avait plus de dévolution à être maître ou esclave que l’autre.

Et cela, tout en observant qu’il existe des gens ayant besoin de croire que leur "race" ou "msinwdiis" -lorsqu’ils sont eux-mêmes relativement purs- est supérieure à une autre, qu’ils ont des droits plus larges que d’autres, qu’ils ont droit à plus de considération que d’autres, qu’ils ont, du seul fait de leur appartenance à cette "race" ou "msinwdiis", plus de valeur que d’autres.

Ce n’est en aucun cas parce que je vois des racistes que le mot race me pose problème. Mon seul repoussoir c’est le racisme et non la "race" ou le "msinwdiis"
Ce n’est pas parce que je distingue les femmes des hommes ; que j’appelle leur différence "sexe" ou "genre" ; que je vois entre ces deux genres des tas de différences, que j’accorde à un genre plus de valeur qu’à l’autre ,

Je trouve donc attristant que dans un débat sur le racisme, on se laisse abuser, embrouiler, enfumer par des gens qui, n’ayant sans doute rien de plus pertinent à exposer, se mettre à contester le fait même des "races" ou des "msinwdiis"

Ayant participé à des travaux de conseil municipal, j’ai vu des embrouileurs, n’ayant strictement rien à apporter pour nous aider à saisir la problématique des cantines, focaliser l’attention sur eux, pourrir les débats, épuiser les meilleures volontés, en contestant le recours au mot "hygiène" (Je ne sais même plus ce qu’ils y voyaient de mal, j’étais parti me coucher dépité) 


Je redoute les imbéciles dynamiques