Plutôt que "déni de démocratie", j’aurais écrit "attaque contre la démocratie". Savez-vous, Monsieur, les énormes et de plus en plus nombreuses diffcultés que rencontrent les salariés des PME pour pouvoir aller voter à ces élections ? Pour ne même pas parler de la communication quasi nulle autour de celles-ci dans les entreprises. Alors il faudrait chercher à qui profite le crime : il est facile, après avoir multiplié les bâtons dans les roues des salariés et des syndicats, de venir dire ensuite : "voyez, le dialogue social ne fonctionne pas dans notre pays, les syndicats ne représentent personne, ou les salariés se désintéressent des Prud’Hommes, donc passons-nous en".