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timiota 16 décembre 2008 23:40

Assez d’accord avec Idaho pour limiter les prétentions des psychanalystes dans le domaine.

Deux autres remarques :

1) Simondon (et après lui Stiegler) ont parlé eux d’aspects transductifs, de rétention et protentions (d’après Husserl, que je n’ai pas lu, je crois). Cela me semble plus général (mais pas assez tranchant, ah, Occam ! ).

2) Retour sur les limites de la psychanalyse : l’analyse de l’autisme (orogine génético-organique, une des béances les plus évidentes de la psychanalyse telle qu’elle est : je ne vois pas qui pardonnera son aveuglement à Bettelheim et à son troupeau) permet de voir l’effet de l’absence de certains niveaux d’identification (j’ai pas dit miroir, hein) dans la chaine de traitement (Dehaene, autres orthophonistes semi-cliniques, Gelber je crois). Un certain Simon Baron-Cohen a pour sa part plaidé pour l’absence d’une "théorie de l’esprit" chez les autistes (et les syndromes d’Asperger, en gros des autistes de haut niveau, à l’empathie néanmoins inhibée, voir Tony Attwood), le super miroir qui nous permettrait de voir les intentions de l’autre, souvent si implicites et codées qu’on ne se rend pas compte qu’on les décode sans peine. De ne pas paniquer quand nousparlons ensemble en nous interrompant (français , champions pour ça !) , les signaux de contrôle du système global restent actif pour les "neurotypiques". Imbaisable si vous n’avez pas le "codec implicitement dans votre logiciel" et inapprennable aisément.

D’autres contestent cette théorie de l’esprit et sont plus pragmatiques. Les thérapies qui soignent pragmatiquement les difficultés quotidiennes des autistes ne sont vraiment enséignées que chez les anglo-saxons et un peu à Lille ("ABA") et au Canada, elles ont un petit côté "recâblage", pas très folichon, mais au quotidien, l’autonomie est affaire de peu de choses, comme on s’en rend compte lors d’ue coupure ou autre bobo. "le silence des organes", (la santé et ici la facilité implicite) dans la sphère interpersonnelle, semble encore plus compliqué que la santé clinique.

Par ailleurs, avec des présupposés bons ou mauvais, on a allégué d’une épidémie d’autisme dans la silicon valley, pour cause de consanguinité entre fanas du soft, qui sont souvent des syndromes d’Asperger (le soft, lui, ne ment pas dans les relations, il n’y a que les interventions humaines d’Avox qui embêtent les auteurs si j’ai bien compris). Je ne sais qu’en dire n’ayant pas de grands échantillons de "geek" et autres "nerd" à portée de la main...


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