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mcm 18 décembre 2008 12:10

Coran 3:130 "Croyants ! Ne pratiquez pas l’usure, doublant ainsi vos profits"

Marketing et religieux mélés, c’est avec cet argument puissantque dès les années 70, les premières banques islamiques étaient fondées et que naissait le paradis théorique des banques « sans usure », qui offrent des participations sous forme d’investissement, et présentent théoriquement des bénéfices appréciables :
 

  1. Promotion de la religion d’Etat.

  2. Ouverture vers l’immense potentiel représenté par la masse des croyants.

  3. Concurrence inexistante, les banques non " islamiques " sont haram.

Malgré tous ces avantages initiaux, il en va tout autrement, comme pour les banques conventionnelles, les investissements à haut risque font perdre beaucoup d’argent aux banques islamiques, par exemple en 1989, la banque égyptienne Fayçal perd 1,2 milliard de dollars lors de l’effondrement de la Banque de crédit et de commerce de Londres, au bord de faillite, pour éviter le dépôt de bilan, elle doit bénéficier de l’intervention de la Banque centrale égyptienne.

De plus, ces banques investissent leur argent à l’étranger au lieu de soutenir le développement national :

  1. 70% de leur épargne est en devise étrangère.

  2. 11% de leurs investissements dans l’industrie, contre 32% pour les banques traditionnelles.

Pour conclure, soutien d’un état forcément théocratique et absence de participation au développement national caractérise les banques islamiques, d’abord présentées comme la solution miracle, elles sont de fait totalement inadaptées à un état laïque et ne survivent que grâce à leur investissements dans les finances des états laïques.


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