Concernant la présidence européenne, on ne peut faire pour l’instant que trois constats :
1° Bien malin qui peut affirmer que les mesures prises seront suffisantes pour éteindre l’incendie économique.
2° Poutine et Medvedev peuvent dire un grand merci à Sarkozy qui a validé de facto leur victoire totale dans la crise géorgienne, avec à la clé la mise en quarantaine pour de longues années de la Géorgie de l’UE et de l’Otan ainsi que l’indépendance (en attendant une future adhésion à la Fédération de Russie) de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. Beau résultat !
3° L’accord sur l’environnement a été très largement dénturé par les concessions faites au uns et aux autres.
Au final, une présidence brillante sur le plan de l’agitation médiatique, mais très discutable sur ses résultats.