A l’évidence, le maintien en garde à vue prolongée de cette infirmière ne se justifiait pas dès lors qu’elle avait collaboré dès le début et répondu aux questions qui se posaient concernait son rôle, l’horaire de son intervention et la nature du produit injecté par erreur.
Sauf si elle était dans un état de détresse tel qu’un risque de suicide pouvait être envisagé, le prolongement de la garde à vue étant alors un moyen d’empêcher toute tentative durant le délai légal.