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En réponse à :


gdm gdm 31 décembre 2008 19:32
@Thierry LEITZ
Vous remarquez justement que l’endettement a deux faces. La face positive de l’endettement est qu’il contribue à la croissance de la production de richesses. Mais si l’emprunteur ne peut rembourser, la dette devient une créance douteuse, souvent une perte sèche pour le banquier.
 
Vous rappelez utilement que la calamité a utilisé la titrisation des créances. La titrisation des créances est un outil financier utile. Mais, comme tous les outils, il peut être utilisé pour produire des richesses ou pour nuire à autrui. Les banquiers américains ont été contraints par une loi américaine anti-raciste à octroyer des prêts bancaires à des clients qu’ils savaient être insolvables. Ces banquiers ont persisté à appliquer la loi américaine pour, légalement, réduire leurs risques de ces créances douteuses.
 
Vous avez raison de considérer que cette attitude des banquiers américains étaient une "parade". Cette parade des banquiers américains a consisté à utiliser les moyens légaux d’échapper à cette obligation légale de prêter à des insolvables.
 
Vous souligner le risque des créances douteuses sur un système monétaire. C’est en effet, le seul risque d’un système monétaire. la crise des subprimes a montré que 1000 milliards de créances douteuses ébranlaient les économies mondiales. Les dettes des Etats augmentent jusqu’à un point où les créanciers peuvent légitimement s’interroger pour savoir si l’Etat pourra, ou ne pourra pas payer les intérêts de cette dette.
 
Vous avez encore raison de remarquer que les dettes des banques sont partiellement prises en charge par les Banques Centrales, c’est a dire par les Etats. Le grand public observe ainsi que la logique d’une monnaie étatique est que c’est l’Etat qui paye dans le cas ou la monnaie dysfonctionne, et pas toujours les investisseurs des Banques commerciales.
 
En effet, l’Etat, par le truchement le Banque Centrale, assure le rôle de "prêteur en dernier ressort". C’est a dire que l’Etat s’oblige a prêter à la Banque commerciale qui manque de liquidités. Or il souvent impossible de savoir, a priori, si ce manque de liquidité provient d’un véritable manque d’actif du banquier, ou seulement d’un manque temporaire de liquidités. Dans ce doute, la Banque Centrale prête aux banques commerciales en faisant porter le risque de non-remboursement sur les contribuables.
 
Vous me reprochez de pointer que l’Etat est spoliateur et menteur. Vous explorez ensuite quels catégories d’individus porteraient une responsabilité dans les dysfonctionnements monétaires. dans les exemples que vous donnez, les élites responsables que vous désignez sont toujours des serviteurs de l’Etat, des mandataires de l’Etat. Si vous continuez la logique de votre discours, vous observerez que c’est, in fine, l’Etat, qui est responsable des comportements fautifs et des dysfonctionnements du système monétaire.
 


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