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ObjectifObjectif 7 janvier 2009 22:27

C’est une belle protestation, certainement un peu vaine, quand nombre d’ingénieurs se font complices des pouvoirs non démocratiques à l’oeuvre.

N’importe quel ingénieur en mécanique a bouffé assez de calculs de RDM (Résistance Des Matériaux) pour savoir qu’une poutre verticale soumise à un effort trop grand va flancher, c’est à dire se plier. Elle ne va pas se couper spontanément en morceaux avec des coupures à 45°.

De même, si un acier a été testé pour résister à 1200°C, ce n’est pas du kérosène brulant en atmosphère confinée qui va le faire fondre. Au pire, si une zone de la poutre est fragilisée, la poutre va flancher, retour au point précédent.

De même, du béton fragilisé par du feu va se fracturer en blocs, certainement pas se réduire en poudre.

Ce ne sont que 3 exemples de vérités techniques bonnes à dire, où la CNISF pourrait prendre position publiquement, à partir du savoir technique de ses sociétaires, pour confirmer que les pouvoirs et les médias nous racontent des bobards sur le 11 septembre 2001 et nous culpabilisent de ne pas les croire.

En laissant passer ces bobards au public non scientifique, le CNISF se décrédibilise et laisse la porte ouverte à tous les excès. Il peut ensuite difficilement se plaindre des conséquences de se qu’il a avaliser, ne serait-ce que tacitement.

Quand une partie de la population est payée au temps passé, indépendemment de la valeur de ce qu’ils produisent, alors qu’une autre partie est payée en prélevant un pourcentage croissant de la valeur de ce qui leur passe entre les mains, même s’ils n’y apportent aucune modification, on voit bien qu’il va y avoir un problème : le système ne peut pas être stable.

Mr Noël Clavelloux doit bien savoir que si la valeur du stock de pièces d’une usine était géré comme la valeur des actions à la bourse, le gestionnaire irait directement en prison ! A la bourse, le prix d’une petite vente est appliqué à toutes les actions de l’entreprise : ca ne tient pas simplement pas debout.

Alors bien sûr, l’argent du petit épargnant non averti va aller vers la bourse, plutôt que d’être prété à la fille de son voisin, ingénieure, qui essaye de monter des matériels de mesure (le début de HP...) ou des ordinateurs (le début de Apple...) dans son garage.

Et Mr Noël Clavelloux doit bien savoir aussi que c’est le système financier qui permet aux grandes entreprises de déposer les brevets qui vont empécher tous les ingénieurs d’inventer et de développer librement, à une échelle artisanale, afin de pouvoir faire vivre des PME. Si l’invention gène une grosse entreprise, ils n’auront jamais les moyens de défendre leurs brevets, ou de se défendre contre les brevets de barrage déposés sans limitation de moyens par les plus gros.

Je serais très heureux que Mr Noël Clavelloux et le CNISF réagissent à ces exemples, sans langue de bois, en vrai ingénieur, et produisent des résultats concrets accessibles à tous.

Cordialement à tous.


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