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gaiaol 26 janvier 2009 23:27

un risque important existe de confondre des faits imporants, des faits averés, la realité du terrain en somme, aux prejugés de toute sorte surtout ceux résultant de la religion.cet article se veut une denonciation du judaisme allié a la politique israelienne. mais est ce que israel est le seul miroir du juif ? doit il etre le seul miroir du juif ? la liberte d etre juif se dilue t elle automatiquement dans l existence d israel. il y a aussi des juifs qui vont beaucoup plus loin que l auteur. ces voix de juifs, qui sont elles ? et pourquoi racontent elles ?

alors un soupcon me vient : est ce que l hostilité a la politique de l etat hebreu se mue automatiquement en antisemitisme ? est ce que la detestation de l auteur pour cette politique s etend aux juifs ? il me semble pourtant que non. l auteur est emu. mais en a t il seulment le droit ?

ces voix racontent...et que disent elles ?l important est il de savoir si ce quelles disent est vrai ou de s interesser exclusivement aux sentiments " necessairement " ambigus de l auteur ?

"Des soldats israéliens témoignent : « Six heures du matin. Rafah est sous couvre-feu. Y a pas un chat dans les rues. Seulement un petit enfant de quatre ans qui joue dans le sable. Il bâtit une espèce de tour comme ça dans la cour de sa maison. Celui-là se met tout à coup à courir et tous, nous courons avec lui. Il était du génie. Nous courons tous avec lui. Il attrape le gosse. Noufar, je suis un fils de pute si je ne dis pas la vérité. Il lui a brisé le bras, ici, à l’articulation. Il lui a cassé le bras à hauteur du coude. Il lui a cassé la jambe ici. Et il a commencé à lui marcher sur le ventre, trois fois. Puis il est parti. Nous étions tous bouche bée, le regardant, choqués… Le lendemain, je repars en patrouille avec lui et déjà les soldats commençaient à faire comme lui. » (1)



Petit détour par le dernier massacre -trophée d’Israël- qui a fauché la vie de 1400 Palestiniens dont 400 enfants, plus de 5000 blessés et des dizaines de milliers traumatisés à vie. Deux médecins norvégiens, témoignent : ´´A l’hôpital Al-Chifa, nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme Dime - pour Dense Inert Metal Explosive´´, ´´A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles´´. Outre les bombes au phosphore blanc, la population de Ghaza a le privilège d’expérimenter en grandeur réelle les nouvelles ´´bombinettes futées´´ (´´smart small bombs´´) GBU-39 mises au point par Boeing pour l’US Air Force. Le Sénat américain a approuvé, en septembre, la vente de 1000 bombes de ce type à 75.000$ pièce. Israël les a reçues juste début décembre et les a expérimentées avec des dégâts que l’on sait sur les enfants palestiniens. (5)


Parmi les laudateurs attitrés d’Israël, on ne peut pas s’empêcher de citer Christian Barbier de L’Express. Concernant Ghaza, il fait fort. Plus de 1300 victimes palestiniennes, dont 400 enfants, le monde se révulse devant l’horreur. Pas lui. Il nous enjoint même de penser autrement. C’est par-delà l’horreur qu’il faut réfléchir. Dans son éditorial de cette semaine. « Une guerre juste, juste une guerre » - fallait oser, il l’a fait - il félicite Israël pour son courage. « Israël agit pour nous ».(6)


« Une riposte excessive ?  », se demande faussement André Glucksmann, un philosophe qui a soutenu la guerre en Irak. L’ancien maoïste se lance dans la sémantique pour nous expliquer le sens de « disproportionné ». « Quelle serait la juste proportion, écrit-il qu’il lui faudrait respecter pour qu’Israël mérite la faveur des opinions  ? L’armée israélienne devrait-elle ne pas user de sa suprématie technique et se borner à utiliser les mêmes armes que le Hamas, c’est-à-dire la guerre des roquettes imprécises, celle des pierres, voire à son libre gré la stratégie des attentats suicides, des bombes humaines et du ciblage délibéré des populations civiles ? Ou, mieux, conviendrait-il qu’Israël patiente sagement jusqu’à ce que le Hamas, par la grâce de l’Iran et de la Syrie, "équilibre" sa puissance de feu ? »(7)

Ce n’est plus un philosophe mais un porte-parole de Tsahal. « Il n’est pas disproportionné de vouloir survivre », tranche-t-il. Le mot est lâché. Le combat est proportionné. « Libérer les Palestiniens du Hamas », telle est l’ambition de Bernard-Henry Lévy. Dans sa chronique hebdomadaire au Point, « le plus remarquable dans l’affaire, le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la ‘’brutalité’’ d’Israël, c’est, à la lettre, sa longue retenue ».(6)


tous ces faits, tous ces discours entrent en resonnance, s accordent, se completent.

mais ya plus urgent : serrer les raisons de l auteur dans l etroit etau de l antisemitisme


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