• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


L'enfoiré L’enfoiré 30 janvier 2009 17:39

LeManu,

« qu’un prêt privé puisse encore aujourd’hui être légal. « 

>>> Oh, là... Donc, c’est accepter que seul les riches ont des idées ?

« sauver les banques »

>>> En fait, si la réaction lors de Lehman Brother avait été plus judicieuse et rapide, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

Quel sont les résultats d’une faillite ?

On remet les compteurs de dettes à zéro. Donc, c’est l’ensemble qui s’en va du même coups. Créanciers, débiteurs donc. Pour les banques se sont les prêteurs avec leurs salaires sur les comptes, les employés qui perdent leur job, les fournisseurs qui se plombent.

Je ne suis pas bébé, justement.

Nationaliser les banques ? Là, on touche à une autre idée. Nous avions la CGER (Caisse d’Epargne et de Retraite » Un peu d’histoire pour l’exemple en provenance officielle de Fortis :

CGER :

1850-1865 : Soucieux d’améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière, les pouvoirs publics ambitionnent de développer l’épargne populaire. La Caisse d’Epargne est fondée en 1865, fusionnant avec la Caisse de Retraite, créée dès 1850. Les deux institutions forment la Caisse Générale d’Epargne et de Retraite qui ouvre ses portes le 15 septembre 1865. Dès le départ, la Banque Nationale de Belgique met ses guichets de Bruxelles et de province à la disposition de la CGER. 1866-1870 : L’activité de la CGER est portée par un mouvement solidaire dans tout le pays. Des notables se regroupent dans des comités de patronage qui, en accord avec les administrations communales, organisent des succursales de la CGER. La première succursale est ouverte à Lokeren, fin 1866. En 1870, les bureaux de poste se mettent au service de la récolte de l’épargne, donnant un nouvel élan à la CGER. Cet accord ne prendra fin qu’en 1994. 1889 : Une loi destinée à encourager l’acquisition par les ouvriers de leur propre habitation est votée. La CGER est autorisée à conclure des assurances-vie, couvrant le remboursement de prêts hypothécaires. La CGER est ainsi la première institution financière à pratiquer la bancassurance. 1903:A la fin du 19ème siècle et dans la première décennie du 20ème siècle, la CGER contribue à la formation des caisses de retraite des travailleurs et au développement des assurances sociales. En 1903 est créée au sein de la CGER la Caisse de Retraite pour les Accidents du Travail. 1921-1950:Pendant très longtemps, la CGER paiera les subsides que l’Etat alloue aux communes. Ce rôle de trésorier des pouvoirs locaux ne sera transféré au Crédit Communal de Belgique qu’en 1921. Dans l’entre-deux-guerres, elle se voit confier la gestion journalière des comptes de pension.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la CGER apporte une contribution importante à la reconstruction du tissu industriel et au développement de la flotte belge.Dans les années 50, l’activité de la CGER connaît une activité très vigoureuse. En quinze ans, le montant total des dépôts est multiplié par trois, atteignant 160 milliards de francs. Pourtant, les versements des épargnants ne dépassent pas 5 000 francs en moyenne ! 1960 : La gestion de l’énorme masse de comptes - environ 13 millions, dont 7 millions de comptes d’épargne dans les années 60 - pose un grand défi. La CGER y fait face en se dotant d’un parc de machines mécanographiques et d’un atelier d’imprimerie parmi les plus importants du pays. Au début des années 60, elle figure parmi les premières à s’équiper d’ordinateurs. 1964:Apparition du dernier logo : une maison-tirelire surmontée d’une couronne. Son inspiration est profondément sociale : ’Pauvre homme en sa maison est roi’. Autrement dit, l’épargne seule peut procurer un havre de paix et de protection. Il remplace l’emblème d’origine, presque centenaire : un assemblage hétéroclite de machines, couronné par un vol de diligentes abeilles symbolisant l’épargne ! 1973:Les premières agences sont reliées à l’ordinateur central. Le traitement des opérations courantes s’en trouve fortement simplifié et accéléré. 1981:La CGER est scindée en deux entités : d’une part, la Caisse d’Epargne ; d’autre part, la Caisse de Retraite, la Caisse d’Assurances et la Caisse des Accidents du Travail. 1987:Poussé par des considérations budgétaires, le gouverment lance les premières propositions en vue de privatiser la CGER. La CGER prend une participation dans Fortis Bank Luxembourg (anciennement Banque UCL). Fin 1992, elle en devient l’actionnaire majoritaire. 1992:La CGER est subdivisée en deux sociétés anonymes : la CGER-Banque et la CGER-Assurances. Cette restructuration découle entre autres de la réalisation du marché unique en Europe, qui stimule fortement la concurrence. 1993:A la demande de l’Etat, la moitié du capital de la CGER-Banque et de la CGER-Assurances est vendu au groupe Fortis. 1995:La CGER rachète la Société Nationale de Crédit à l’Industrie, avec laquelle elle a tissé des liens étroits à plusieurs époques de son existence. 1997:La CGER-Assurances est transformée en filiale de la CGER-Banque. Fortis achète un bloc supplémentaire d’actions CGER-Banque, portant sa participation totale à 74,9%. Dans le même temps, le Crédit à l’Industrie est absorbé par fusion avec la CGER-Banque. Portée par plus de 400 agences, la marque commerciale est maintenue. 1998:Le groupe Fortis acquiert la Générale de Banque. Cette opération marque le point de départ d’une intégration poussée des activités bancaires de Fortis. Fortis rachète le solde des actions CGER. 1999:Le 23 juin 1999. Fortis


 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès