« Un, tous les pratiquants de médecine douce ou traditionnelle ne sont pas des charlatans. »
Lorsqu’ils refusent d’évaluer l’efficacité de leur pratique par des tests objectifs, rigoureux (tests contre placebo, en double-aveugle... ), je crois qu’on peut dire que c’est des charlatans. Et c’est certainement le cas de l’essentiel de ce qu’on appelle « médecines douces » en France. Mais bien sûr, il existe aussi en Afrique ou en Chine des pratiques ou des produits traditionnels qu’on n’a simplement pas encore eu le temps d’évaluer scientifiquement. Loin de s’y opposer, la médecine et la pharmacie mènent des recherches pour faire le tri et déterminer ce qui est efficace.
« Deux, je rappelle ci-dessus que notre médecine occidentale, contre laquelle je ne m’oppose pas sinon sur sa prétention à l’hégémonie, tue certainement beaucoup plus de gens, en nombre, par ses pratiques que l’ensemble des charlatans... »
Elle en sauve beaucoup plus aussi. Ça n’a certes pas toujours été le cas, mais aujourd’hui au moins la médecine sauve bien plus de gens qu’elle n’en tue. Les charlatans, eux, restent des charlatans.