C’est quoi tout d’un coup ce déferlement de haine sur Péan, accusé d’antisémitisme pour avoir employé le terme de "cosmopolite" dans son Bouquin sur Monsieur K.
L’accusation lancée par Kouchner, "habilement" commentent, les "commentateurs" avisés, fait les gorges chaudes de nos intellectuels soixante huitards, en passant par Le Nouvel’obs, Marianne et Libération...sans parler du lobby sionniste très en pointe actuellement, façon de ne pas trop polariser sur le massacre du "ghetto" de Gaza.
Quoi Péan, antisémite pour avoir écrit "cosmopolite".
Diogène ( celui qui se "branlait" sur la place publique, l’Agora) utilisait dèjà le mot pour désigner "
le citoyen du monde", les jésuites s’en réclamé, des philosophes, Kant ont portés au nues le concept et Karl Marx l’utilisa pour parler de ses compatriotes dans "la question juive".
"
Les mots ne sont pas les choses" nous a appris
Korzybsky dans son traité de
Sémantique générale, il est vrai peu lu en France car il n’a pas été traduit depuis sa parution en 1917. Non définitivement arrétons le massacre, déjà on l’a vu avec l’affaire Siné où l’intéressé c’est vu traité d’antisémite pour avoir reporté textuellement les propos du Président de la Licra, sauf que Siné rajoute "
il ira loin le petit " ce qui fit parait-il, toute la différence.
Sachons le, il est désormais interdit en France de dénoncer légitimement, le comportement "anormal", les méfaits, les actes repréhensibles, si c’est un juif , de surcroit personnage public qui les perpétue.
Gare au lynchage médiatique !
Dans l’affaire qui nous préoccupe, le bon sens voudrait que nos "bon penseurs" nous disent plutot si les faits dénoncés par
Péan, et par
Bakchich entre autres, sont de nature à provoquer une discussion "responsable" sur la pratique déontologie de tels faits, par un homme politique, pas n’importe lequel qui plus est, un ministre de La République. Faut-il attendre un Procés pour avoir un semblant de réponse ?
Vivement alors que Kouchner assigne Péan et Bakchich devant les tribunaux.
Daniel Schneidermann qui sur son site "arrêt sur image" nous décrypte les mensonges audiovisuels s’est encore pris les pieds dans le tapis, rappelons qu’ après avoir "bavé" sur Siné, s’était ensuite confondu en excuse. Le voici qui remet ça avec Péan lui reprochant d’avoir utiliser ce "gros mot" C.O.S.M.O.P.O.L.I.T.E dans son livre, si chargé d’antisémitisme et de répondre à l’auteur qui se défendait d’avoir utiliser un terme générique, " j
e ne sais pas ce qu’il y a dans les profondeurs de votre âme" (sic- voir la vidéo sur dailymotion) Tout est dit forcémént dans les profondeur, on voit rien, c’est sale et ça pue et si Péan est allé chercher ce terme aussi bas, inconsciement, par acte manqué comme le souligne un des rédacteurs d’Agoravox, alors, rideau, tout est dit...
Kouchner n’a rien a se reprocher ni d’etre au 1èr Janvier2009 encore le gérant de sa boite de conseil, ce qui est anticonstitutionnel, comme le souligne Bakchich, rien à re dire non plus sur les relances d’un plénipotentière français mis en place par Kouchner à Bongo l’ami africain pour qu’il s’acquitte de ses dettes, des copinages un peu louche du "french doctor" ou de son pote directeur de son cabinet co-gérant de la boite donneuses d’ordre de BK consultant.
Le même qui place un pote à lui en Kurdistan ( voi
r Bakchich) avec la bénédiction du ministre.
Kouchner, un tiers mondiste et deux tiers mondains comme aimaient à le décrire ses amis ne pourra pas longtemps se "protéger" derrière le paravent de l’antisémitisme il devra rendre des comptes.
J’espère que des parlementaires qui font leur métiers se saisiront du dossier.
Pour ma part, je reste sur le verdict du "tribunal des causes perdus" de la célèbre emission de Mermet sur France-inter dont j’invite les lecteurs à regarder quelques extraits vidéos du spectacle sur
Bakchich et écouté l’émission dans son intégralité sur le site de l’émission "
là bas si j’y suis"