Un fait qui sera très vraisemblablement très peu commenté : la représentation des partis arabes passerait de 10 sièges à 5. Représentant 20% de la population, on pourrait s’attendre à ce que leur représentation à la proportionnelle approche les 24 sièges sur 120. On en était très loin, et on s’en éloigne encore plus.
La conclusion est que les arabes israéliens votent peu sur des critères ethniques, et que plus des 3/4 d’entre eux votent comme les autres israéliens.
Bien sûr, la pyramide des âges n’est pas la même, ce qu’il faudrait réellement comparer c’est les proportions d’électeurs inscrits.
Mais quand même : il semble que les arabes israéliens n’ont pas l’impression de vivre dans un pays d’apartheid. Dans ce contexte, on comprend mieux la proposition soutenue par le communiste Illan Pappé, un parlement palestinien autonome séparé de la Knesset. C’est que les arabes israéliens ne votent pas "bien", réaliser un véritable apartheid électoral les contraindrait à voter "arabe".