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En réponse à :


ronchonaire 24 février 2009 17:51

Désolé, je ne trouve pas le raisonnement très convaincant.

Pour commencer, le service minimum n’est qu’une mesure tarte-à-la-crème (une de plus !) du gouvernement actuel ; ce service existait déjà avant et dans un cadre qui dépassait celui de la grève. Par exemple, je me souviens de mon père, agent EDF, partant le jour de Noël pour aller réparer des lignes endommagées par la neige et rétablir le courant ; c’est aussi et surtout ça le service minimum, il ne faudrait pas l’oublier.

Ensuite, on a aussi tendance à oublier que le service minimum, comme son nom l’indique, concerne les services collectifs dont certains sont absolument vitaux, comme dans mon exemple de l’électricité à rétablir en plein hiver. Les agents des services collectifs ne font pas des métiers comme les autres car le pays dépend de ces services ; il semble donc normal d’assurer une continuité de ces services, quel que soit le contexte (grève ou autre), quitte à donner des contreparties aux employés (jours de repos supplémentaires par exemple).

Ce n’est d’ailleurs pas la seule entorse à vos grands principes : les médecins, par exemple, sont tenus de vous soigner quelles que soient les circonstances ; et pourtant, aucun médecin n’a jamais porté plainte pour esclavage ! Idem pour les pompiers ou les flics.

La notion-même de service collectif implique un minimum d’esprit de sacrifice ; or, votre raisonnement, je trouve, justifie complètement l’état d’esprit du fonctionnaire pantouflard, qui n’est pas devenu fonctionnaire par "vocation" mais simplement pour la sécurité de l’emploi.


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