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Philippe Vassé Philippe Vassé 14 février 2009 09:14

Nervyoko,

Je comprends bien que vous puissiez lire un texte avec attention, mais une nouvelle fois, il semble que vous n’en avez pas compris le sens profond et exact.

Contrairement à ce que vous écrivez, cet article est très ouvert et ne donne en réalité qu’un constat : la mort du capitalisme, assorti de la fin des dogmes qui étaient liés à l’existence de ce système. De ce constat, il dessine un axe général vers les solutions de la crise actuelle à travers l’activité concrète des peuples et des citoyens au niveau mondial.

Contrairement au débat franco-français, enserré dans une compréhension hexagonale réductrice de faits mondiaux très divers, mais combinés, héritée des rixes politiques officiels, il me semble que l’article place les faits au plan mondial et global, intégrant tous les facteurs qui inter-agissent sur la situation, sans les sélectionner, ni les ordonner dans un ordre pré-conditionné.

Ceci étant dit, nous sommes d’accord bien sûr sur nombre de points qui ne nécessitent aucun débat tant ils font unanimité, sauf chez les experts et penseurs qui dépendent pour leurs salaires des forces économiques qui meurent maintenant et ne peuvent donc pas s’exprimer en toute liberté.

Pourrais-je souhaiter qu’en France, tout débat intéressant le monde entier puisse être posé au niveau mondial, et non plus national et/ou européen, sans qu’il soit imédiatement rattaché au strict débat OFFICIEL franco-français, donc castré de fait de tout son ESSENTIEL ?....

Quant à évoquer une utopie, c’est amusant : en France, on débat de "solutions techniques" dont on ne dit pas qui aurait INTERET à les apporter et les promouvoir avec effiicience- que ce soit X, Y ou Z sans précision aucune en rapport avec la réalité VIVANTE, mais on évite toujours l’importance de l’action réelle, vivante, dynamique des peuples et citoyens du monde au niveau mondial.

Cet anonymat des forces éventuelles en action ne serait-elle pas un masque de l’impuissance à agir, ou, plus exactement, une manière de s’exonérer de l’action réelle dans le COURS DES EVENEMENTS, donc de devenir acteur en cessant d’être commentateur.

Evoquer ce mouvement vivant que l’article pose au centre du débat et qui influe fortement sur la situation mondiale en parlant d’utopie est très comique. Voire surréaliste !!!

Ne serait-ce pas les personnes qui ne relient pas entre eux les divers facteurs de la crise afin d’identifier les facteurs vivants et actifs de solutions possibles qui sont et vivent dans l’utopie, ou plus exactement, dans l’irréalité la plus totale, celle des mots, des idées, détachés des faits, des réalités, des processus en oeuvre ?

Poser la question est déjà apporter la réponse : l’utopie est du côté de ceux qui amènent des solutions théoriques sans les relier entre elles et surtout à des forces pouvant les mettre en pratique pour assurer leurs propres intérêts matériels immédiats. Ces gens restent dans le spectacle et le commentaire abstrait alors que la crise exige des citoyens et des peuples de s’engager pour la survie de l’humanité, donc de la leur, en agissant dans les faits et en faisant ensuite remonter l’expérience de cette action citoyenne pour la partager et la soumettre à libre débat constructif public.

Bien cordialement vôtre,















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