Ou comment prolonger la guerre d’Algérie !

Enrico Ghenayssia Gaston, devenu Macias pour la bonne cause souffre du complexe de l’auto déracinement inverse contrôlé !  
Partis avec les siens, suite à la mort violente de son beau père, Raymond Leyris, authentique et inimitable chanteur (en Arabe !!!), mort dont la paternité n’a pas encore été révélée, malgré le film de JP Lledo (2007) « Algérie, Histoires à ne pas dire », l’instit deviendra chanteur occasionnel, puis rapidement référentiel de la mémoire pied noir – à connotation juive, essentiellement- , ce qui en fera un richissime membre du show bises franchouillard.
Tout allait bien jusqu’au jour où Sadate signa le premier accord de paix avec Israël. A partir de cet instant, la carrière de Macias prendra une autre dimension. Jusqu’à l’ultime consécration avec à la clef le titre tant convoité d’ambassadeur pour l’enfance.
Et là, Gaston Ghenayssia retrouvera ses instincts premiers : punir ces Arabes qu’il accuse de l’avoir fait quitter son pays. D’ailleurs, ces multiples tentatives de retour, y compris dans l’avion présidentiel de la république, resteront vaines ; les islamistes locaux ayant refusé son retour, même sous le burnous de Sarkozy.
Ce qui incita le sieur Macias à redoubler de haine et de mépris à l’égard de tous les Algériens, dont une grande frange l’avait pourtant soutenu et n’attendait que son retour pour faire la fête des retrouvailles. Déçu, voire gravement atteint dans son amour propre, le chanteur fétiche de la communauté pied noir d’origine juive (essentiellement, mais pas que) retrouvera naturellement la voie de la déraison : le soutien à tous ceux qui participent à entretenir la haine entre juifs et arabes. De là à se transformer en sioniste colonisateur arrogant et cruel, il y avait un petit pas que le sieur Gaston Ghénayssia franchira avec une certaine jubilation. Il deviendra  un acteur acharné du massacre d’enfants palestiniens.
Car soutenir Israël, notamment pour son droit à une terre, n’est pas l’apanage des seuls juifs, mais financer une armée et lui prodiguer des encouragements lorsqu‘elle commet les pires crimes de guerre, n’est pas digne ! Beaucoup de juifs, autrement plus intelligents, viennent, souvent avec fracas, de claquer la porte à la politique expansionniste et sanguinaire d’Israël, appelant parfois au retrait des noms de leurs parents du mémorial de la Shoah de Jérusalem. Enrico préfère soutenir les égorgeurs d’enfants palestiniens, c’est sa façon à lui de prôner la non violence. En d’autres circonstances, cette attitude ne prêterait même pas à rire, mais là, sous le ciel phosphorescent de Gaza, c’est vraiment la « boutade » de trop !
Il serait étonnant qu’en Algérie, il puisse encore se trouver un fan pour souhaiter le rencontrer. On voit bien où peut mener la stupidité d’un engagement et la bêtise d’un comportement suicidaires.