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Le petit département éclairé 18 février 2009 19:09

Il y a certainement, dans les pays anglosaxons, un part d’évergétisme (fondations etc...) On conseillerait à Total de faire profiter la collectivité d’ un peu de ses 14 milliards d’euros en donnant dans le mécénat social. 

Votre idée de richesses qui disparaîtrait me fait penser à la critique du capitalisme qu’avait formulée le sociologue Veblen dans son livre the theory of business enterprise (1904) (dispo en anglais sur google livre, et commenté par l’économiste Heilbroner dans son livre "les grands économistes") C’est une vision haute en couleur qui rapproches les agissements des grands capitalistes et financiers du comportement dépensier des aristocrates qui gaspillaient à profusion et aimait à détruire leurs richesses. Comportement ostentatoire mais aussi (c’est le plus amusant) manière de s’évader, de se démarquer d’un monde économique automatisé, routinier, trop rationnel, maîtrisé par les ingénieurs. Un grand potlacht quoi. je ne sais pas ce que cette théorie vaut mais elle est séduisante et invite à poser un regards quasi éthnologique sur les financiers...

En économie, on s’accorde pour penser que le bouclage production/revenu/dépense se réalise d’une manière ou d’une autre. Il existe une masse considérable de capitaux disponibles pour un autre usage que l’investissement. Ils s’investissent dans la finance qui elle même a facilité les fusions acquisitions, le financement des investissement dans la net économie. On sait que la finance a elle même à joué un rôle facilitateur dans la production de crédits destinés aux ménages à bas revenus (cf les dérivés de crédit devenus produit d’épargne et qui permettent de preter toujours plus puis de sortir les crédits de leur bilan), ils sont également distribués sous forme de dividendes dont une part est consommée et produisent des plus value également consommées.
IPour résumer, il n’y a pas de raison de penser qu’en distribuant des dividendes, les entreprises ne finissent pas (prises globalement) par gagner ce qu’elles dépensent puisque ces sommes sont utilisées d’une manière ou d’une autre...prix à payer : de formidables inégalités, des prises de risques considérables en matière d’octroi du crédit.


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