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Francis, agnotologue JL 20 février 2009 11:20

Il me semble que dans un régime vraiment c’est la position des compagnies d’assurance qui devrait faire foi. Ou bien le risque est assuré, ou bien il ne l’est pas. Il devrait être interdit d’exposer les populations à des risques non assurés. Ainsi les industriels devraient convaincre, non pas les pouvoirs publics que les libéraux sont les premiers à contester, mais les compagnies d’assurances. Tout autre attitude ne serait que faux libéralisme : ni étatisme ni libéralisme.

Au nom de ce libéralisme bidon, on fait n’importe quoi, et l’on utilise parfois le principe de précaution à contre emploi et de drôles de manières.

Ainsi, il y a deux ans j’écrivais sur ce site : Au nom du principe de précaution, on pousse la population à faire un tas de vaccins, examens, radios, biopsies, etc ... qui coûtent beaucoup d’argent à la collectivité, au Trésor public. Mais cet argent va dans les caisses privées des professionnels de la santé. Dans ce jeu d’écriture à somme nulle, le PIB aussi y trouve son compte. Ce n’est donc en aucun cas un coût à mettre à la charge du principe de précaution mais à celui des subventions aux intérêts privés.

A lire là : Le principe de précaution : au nom de quels intérêts ?

Il ne faut pas que le principe de précaution soit instrumentalisé par les industriels mais demeure au service de la démocratie : cela s’exprime clairement : toute pratique ou produit susceptible, tout créer un trouble à la santé publique ou à l’environnement doit être assuré en conséquence, sinon il doit être interdit de commercialisation.


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