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En réponse à :


Cascabel Cascabel 22 février 2009 10:05

Désolé pour les fautes de frappe, je reposte (si la modération pouvait supprimer le texte truffé de fautes).

page 310 du livre pré-cité.

Chapitre XX
 DE GAULLE UN APOTRE DE L’INDEPENDACE

De Gaulle, les Américains et la bombe

Que les Américains aient tout fait pour que le France ne devienne pas une puissance nucléaire, tous les dirigeants le savaient. Depuis les origines, il en était ainsi. A la veille des élections législatives de janvier 1956, un mémorandum américain sur les sentiments européens faisait le commentaire suivant à l’intention de la maison blanche : " imaginons le climat de soupçon mutuel en Europe et dans le monde le jour où l’industrie nucléaire française, ou allemande, pourrait construire clandestinement un armement atomique !".
(...)

Comment décourager le France ?

Les Etats Unis espérèrent un temps décourager de Gaulle d’entreprendre des démarches de souveraineté sur les armes atomiques de l’ OTAN. Leur méthode fut simple ; ils songèrent à éloigner le bouclier de l’ OTAN, et abaisser la garde de la France. De Gaulle ne frémit pas quand, le 24 juin 1959, les neufs escadrons aériens de l’ US air Air Force, vecteurs des bombes atomiques américaines, quittèrent définitivement leurs bases françaises sur ordre du général Norstadt. Au contraire, cette décision aiguisa son ardeur à aller de l’avant. Malgré les difficultés financières dues à la guerre d’ Algérie, il maintint en juillet 1959 la décision de construire l’usine de séparation isotopique. Il confirma quelques jours plus tard, le 27 juillet, que les chaînes de construction de l’avion bombardier Mirage IV seraient mises rapidement en route. Il fit dire par l’entremise de Pierre Guillaumat, son ministre des Armées, le 22 juin 1959, que la France ne se livrerait à aucun marchandage. Devant l’intransigeance américaine, le seul recours possible fut que la France disposât de ses propres bombes et de ses propres vecteurs aussi rapidement que possible.Les Américains comprirent que rien n’arrêterait De Gaulle. (..).


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